« La question n’est pas de rompre ou de ne pas rompre la coopération avec l’UE ». C’est du moins ce qu’a déclaré Alain-Claude Bilie By Nze. Il est le porte-parole du gouvernement gabonais. Il s’exprimait sur la coopération du Gabon avec l’Union européenne (UE). C’était vendredi à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire.
« Nous recevons 8 milliards de francs CFA (12 millions d’euros) au titre du 11e Fonds Européen de Développement (FED) quand, dans le même temps, d’autres pays reçoivent 400 milliards de francs (600 millions d’euros) », a rappelé Alain-Claude Bilie By Nze.
Il se pose des questions pour demander si, c’est la justification des «instructions intempestives» sur les questions de souveraineté comme l’élection présidentielle.
S’agissant de l’accord de pêche, il a fait comprendre que le gouvernement d’Ali Bongo examinera cela. « Nous verrons ce que le Gabon gagne et ce que le Gabon perd, ce que l’Union européenne gagne et ce qu’elle apporte », explique-t-il.
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Jeudi dernier, le parlement européen a adopté une résolution non contraignante s’inquiétant des crises politiques au Gabon et en République Démocratique du Congo (RDC).
« Certains parlementaires européens ont fait preuve depuis le début d’un activisme et d’un zèle que rien ne justifie », s’indigne Alain-Claude Bilie By Nze.
Compte tenu de tout cela, notre interlocuteur dénonce un « acharnement sans précédent ». Selon lui, « les députés européens ne sont pas élus par les populations gabonaises.
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Signalons que le Gabon n’est pas membre de l’Union européenne. Il est plutôt membre actif de l’Union Africaine (UA) en tant que pays africain. Le Gabon est aussi membre de l’ONU.
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