Affaire Veolia : Olam Gabon n’y est pour rien

Gagan Gupta, DG d'Olam GabonGagan Gupta, DG d'Olam Gabon
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La multinationale singapourienne, soupçonnée d’être à l’origine du départ du groupe français au Gabon, nie toute implication. Le ministre de l’eau et de l’énergie dément également et rejette la responsabilité d’Olam dans cette affaire.

Le groupe Veolia qui n’a pas l’esprit de fair-play est véritablement aux abois comme l’a dit récemment le ministre gabonais de l’économie, Régis Immongault. L’entreprise française qui n’a pas encore digéré la rupture du contrat juteux qui le liait avec l’Etat gabonais, s’illustre désormais par des méthodes peu orthodoxes. Après des attaques infructueuses contre l’Etat Gabonais et certains membres du gouvernement, la nouvelle cible de Veolia c’est désormais Olam Gabon.

Comme à son habitude, l’entreprise française agit par média interposés pour salir la réputation des entités qui sont honnêtes et intègres. Un document publié chez notre confrère GabonReview accuse Olam Gabon d’avoir manœuvré en coulisse pour la rupture du contrat de concession qui liait le Gabon à Veolia via la SEEG. Olam Gabon a immédiatement réagi en niant tout implication dans cette affaire.

Selon le service communication d’Olam Gabon, c’est suite aux délestages récurrents observés dans ses plantations de Rubber et d’huile de palme où l’électricité est véritablement nécessaire pour les employés et les villages environnant, que la direction a saisi le ministère de l’eau et de l’énergie pour la construction des lignes électriques devant approvisionner suffisamment les localités où est implantée la multinationale.

Cependant, aucune issue n’a été trouvée au terme de deux années de pourparlers car l’État gabonais , note Olam Gabon, ne disposait pas de moyens financiers pour construire ces lignes ; puisque celles-ci nécessitaient des moyens financiers importants. Pour contourner cet obstacle, Olam Gabon et le ministère de l’eau et de l’énergie ont trouver comme seule solution de créer la GSEZ Infra, la filiale de GSEZ qui a construit les lignes électrique puis les a livrées au ministère de l’eau et de l’énergie.

Le ministère de l’eau et de l’énergie les a par la suite confiées à la SEEG-Veolia pour la gestion. Olam Gabon affirmant ne pas vouloir opérer dans la production et la distribution d’électricité se demande pourquoi cette cabale à son endroit et qui tire les ficelles dans l’ombre ?

Le ministre de l’eau et de l’énergie, Patrick Eyoko, en marge du sommet de l’Alliance solaire internationale, a affirmé qu’Olam Gabon n’est pas responsable de la rupture de la convention qui liait Veolia au Gabon.

Au regard de certains faits, tout porte à croire que Veolia est derrière cette attaque contre Olam Gabon. L’idée serait de salir cette multinationale qui est devenue un acteur majeur du développement du Gabon. Récemment, les hommes d’affaires français ont eux-mêmes reconnu l’imposture de Veolia. La question est maintenant de savoir jusqu’où pourrait aller cette entreprise.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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