Cameroun / Huile de Palme brute : La hausse du prix de cession du Kg en examen

huile de palme au Cameroun
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Le sujet était à l’ordre du jour d’une concertation le 27 juin à Yaoundé entre le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, les producteurs et transformateurs réunis au sein du comité de régulation de la filière des oléagineux.

C’est depuis quelques temps que certaines agro-industries proposent au ministre du commerce la révision à la hausse du prix de cession du kilogramme d’huile de palme qui reste jusqu’à présent fixé à 450 Fcfa hors taxe. Une suggestion pour faire face au déficit structurel que connaît le Cameroun ( 130.000 tonnes, en vue de rattraper le gap).

C’est d’ailleurs dans cette logique que le comité de régulation de la filière des oléagineux avait sollicité et obtenu du gouvernement le 9 décembre 2016, une autorisation d’importation de 96000 tonnes d’huile de palme brute et ses produits dérivés. Pour le comité de régulation qui est une structure créée pour permettre la prise des décisions sur la base consensuelle lorsque le secteur est menacé, que préside le Dr Emmanuel Paul Nkoulou Ada, sous la coordination du ministère du commerce, il est question de demander des moyens pour investir davantage et sauver la filière.

« En faisant le bilan des investissements depuis 2008, il se trouve que les marges ont baissé. Or, il faut demeurer compétitif », a déclaré Jacquis Kemleu Tchabgou, président du centre technique de l’agro-alimentaire et secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc) qui joue le rôle de veille. Pour Luc Magloire Mbarga Atangana, il faut « travailler à asseoir l’industrialisation du Cameroun ».

Au sortir de cette concertation, le président du comité de régulation a promis soumettre dans les brefs délais au ministre du Commerce, une stratégie pour faire avancer le dossier de l’amélioration du prix de cession du kilogramme d’huile de palme brute.

Aussi, les uns et les autres ont fait transparaître leur détermination à mettre en application les structures du ministère du commerce, afin de satisfaire les consommateurs par « Un approvisionnement non stop des marchés en qualité et en quantité en huile raffinée et produits dérivés ».

Aussi vrai que l’admission du Cameroun au sein du régime préférentiel de la CEMAC et de la CEEAC est l’occasion pour le pays de vendre au sein dudit régime. Parmi les 19 entreprises camerounaises agréées au régime préférentiel, il y a certaines qui font partie de l’Asroc qui emploie près de 6000 personnes et joue un rôle déterminant dans l’approvisionnement des marchés local et sous régional en huile végétale raffinée, en margarine et en savon de ménage.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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