C’est l’une des conditions posée par les Camerounais anglophones depuis le début de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Même si le gouvernement a toujours indiqué que la forme de l’État du Cameroun était non négociable, un dialogue sur le fédéralisme pourrait avoir lieu dans un futur proche. L’annonce a été faite le 7 juin à Bamenda par Peter Mafany Musongue, président de la commission pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
Ce dernier, en mission dans les régions anglophones, a clairement indiqué que le gouvernement n’exclut pas l’ouverture d’un dialogue sur le fédéralisme. Rappelons qu’avant l’avènement de l’État unitaire, le Cameroun après son indépendance en 1960 était un État fédéral avec deux État fédéré anglophone et francophone.
La question du fédéralisme est l’une des conditions que pose de nombreux Camerounais aujourd’hui pour mettre fin au mouvement sécessionniste dans les régions anglophones.
