Plus proche collaborateur d’Alassane Ouattara depuis 30 ans, Amadou Gon Coulibaly était pressenti comme son successeur à la présidentielle.
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly mort mercredi à Abidjan, était le candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), à la prochaine élection présidentielle.
Une fois le choc du décès terminé, la question d’un représentant du parti va inévitablement se poser. Car, on sait que le choix d’Amadou Gon Coulibaly par Alassane Ouattara avait fait grincer des dents, certains critiquait son autoritarisme ou son manque de charisme, d’autres évoquait déjà sa santé.
Les anciens ministres Marcel Amon Tanoh ou Albert Mabri Toikeusse vont-ils revenir dans la course ? Ils étaient sanctionnés au nom de la discipline interne du parti et écartés des sphères du pouvoir. Il paraît difficile de les rappeler.
Mais avec le décès de Gon, le ministre de la Défense Hamed Bakayoko, dit dont Hambak qui assurait l’intérim à la primature pendant son absence en France, va-t-il changer la donne ? Il y a quelques mois le président Ouattara y était franchement opposé.
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