Florent Geel : « Les moyens utilisés au Burundi sont ceux qui sont utilisés ailleurs »

Florent GeelFlorent Geel
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« Les moyens qui sont utilisés aujourd’hui au Burundi sont ceux qui sont utilisés depuis trois ans d’ailleurs ». C’est ce qu’a déclaré Florent Geel sur les antennes de Rfi. Il est le directeur du bureau Afrique de la FIDH.

Selon lui, c’est pour chasser tous ceux qui pourraient être dans une vision contestataire, poursuit Florent Geel. « Vous avez un régime qui enrôle de force la population, oblige les gens à voter et à voter en faveur du référendum ».

Pour le directeur de la FIDH, le  Conseil de sécurité des Nations unies doit très probablement pour changer la donne adopter des sanctions individuelles et ciblées contre les membres du régime politique, mais également de l’armée, de la police et des milices Imbonerakure  qui sont responsables des  crimes qui sont commis au Burundi, et tenter de les amener à la table des négociations et de relancer un dialogue politique pour avoir une issue politique à cette crise.

Car, dit-il, «  c’est une crise avant tout politique ». Il poursuit ses explications en soutenant que « le référendum a pour objectif simplement le contrôle et le maintien au pouvoir du régime actuel et de son président », s’indigne t-il. La crise politique au Burundi est difficile à expliquer. Puisque les massacres et morts se poursuivent toujours aux yeux des autorités. Jusqu’ici, aucune décision n’est prise pour sauver les populations qui souffrent péniblement.

En tout état de cause, la CPI a ouvert une enquête pour connaître les tenants et aboutissants des crimes. Est-ce suffisant ? Parce que, les populations du Burundi souhaitent des réponses adéquates. Elles sont fatiguées des crimes à cause des massacres. Trop, c’est trop ! La communauté internationale doit agir vite pour soulager ces populations.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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