Après de nombreux appels infructueux de ses partisans à l’insurrection, Jean Ping compte désormais sur sa diaspora.
Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 qui revendique toujours sa « supposée victoire », compte désormais sur une partie de la diaspora pour parvenir à ses fins. L’assaut lancé vendredi sur l’Ambassade du Gabon en France par une poignée de personnes en est une parfaite illustration.
La journée de vendredi a été particulièrement triste à l’Ambassade du Gabon en France. Une poignée de personnes se réclamant de la diaspora gabonaise et agissant au nom de Jean Ping, s’est introduite par la force au sein de cette chancellerie pour revendiquer le statut de leur « champion » comme « président élu du Gabon ».
Après avoir mis à sac le siège de l’Ambassade et profané les symboles de la République, ils ont remplacé l’effigie du président Ali Bongo par celle de Jean Ping, leur pseudo président. Des sources rapportent qu’il s’agit de quelques gabonais et des indigents vivant en France. Ne pouvant pas s’offrir une pitance quotidienne, ils auraient été achetés par Jean Ping pour commettre ce forfait.
Ce sont d’ailleurs les mêmes mercenaires qui manifestent toujours devant l’Ambassade du Gabon en France. On les aperçoit aussi au Trocadéro. Ils avaient même appelé le président Macron au lendemain de son arrivée à l’Élysée à reconnaître Jean Ping comme président du Gabon. Mais sans succès.
Ceci nous rappelle la promesse faite par Jean Ping chez les confrères de Jeunes Afrique au cours d’une interview l’année dernière. L’opposant jurait qu’il ne baissera jamais les bras et ne cessera de réclamer sa prétendue « victoire volée ». Dès lors, Jean Ping a entamé de sombres manœuvres visant à déstabiliser le Gabon et surtout le régime d’Ali Bongo pour prendre le pouvoir.
Mais les Gabonais ne sont pas dupes. Ils ne l’ont pas suivi dans cette sale besogne. Il a même entrepris des tractations auprès des officiels occidentaux, sans succès. Très affaibli sur le plan politique au Gabon et discrédité sur le plan international, Jean Ping agit dès lors comme un Kamikaze. L’homme s’illustre par des actes désespérés car ayant perdu confiance en lui-même et lâché par ses pairs de l’opposition. Ses masques sont tombés lorsqu’il a, à plusieurs reprises, appelé aux casses, à la démolir des édifices publics par la manipulation.
Il est vrai que l’homme s’en est toujours pris aux institutions de la République. Mais nombreux des gabonais au pays comme dans la diaspora, sont résolument rangés derrière le président Ali Bongo Ondimba. Pour l’accompagner dans sa mission de développement et la prospérité du Gabon. René Ndemezo’o Obiang, Michel Menga M’Essone, Jen De Dieu Moukagni Iwangou, Estelle Ondo et d’autres opposants et soutiens d’hier de Ping sont aujourd’hui au Gouvernement ou à la tête des institutions républicaines.
Jean Ping qui ne rêve que de dormir au palais du Bord de Mer cherche aujourd’hui à envoûter la diaspora et s’offre désormais les services des mercenaires pour l’aider à supporter l’enfer. Mais les forces du bien triompheront toujours ceux du mal, a dit un observateur de la vie politique gabonaise.
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