Gabon / Education nationale : Un réseau de recrutement parallèle démantelé

Jean Marie Ogandaga
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190 dossiers d’enseignants sont actuellement en examen au ministère de la Fonction publique pour authentification après la découverte du pot aux roses.

Le ministre de la Fonction publique vient d’ordonner l’examen de 190 dossiers de recrutement d’enseignants. L’enquête diligentée par Jean-Marie Ogandaga fait suite à la découverte d’un vaste réseau de recrutement tapis dans l’ombre au ministère de l’Education nationale. Elle vise à authentifier les pièces versées aux dossiers des enseignants recrutés via ce circuit parallèle.

L’on procède ainsi à la vérification des diplômes, des actes d’état civil, de la nationalité et de toutes les pièces des dossiers des personnes concernées. Dans sa démarche, le ministre de la Fonction publique envisage de faire toute la lumière sur cette affaire en identifiant ceux qui tirent les ficelles de cette mafia et sanctionner les coupables, le cas échéant.

Contrairement au tissu de mensonges qui a été raconté sur cette affaire, Afric Telegraph est allé s’abreuver à bonne source et a rencontré un Jean-Marie Ogandaga plutôt serein et déterminé à faire toute la lumière sur cette scabreuse affaire de nature à discréditer tout un pays.

D’autant plus qu’une campagne d’intoxication et de délation parallèle s’est aussi mise en branle dans le but de brouiller toutes les pistes, semer le trouble dans les esprits et jeter le discrédit sur l’opération en cours.

Dans leur campagne, le chef du département de la Fonction publique cité comme principal responsable de ce faux, est présenté comme un ministre aux abois dont les jours au gouvernement sont désormais comptés. Or, M. Ogandaga qui ne compte pas céder à la provocation, entend tout simplement mener cette enquête jusqu’au bout.

A titre d’exemple, il est présenté par certains comme étant le financier de la CONASYSED. Or, lorsqu’on connait la froideur des rapports entre cette plateforme syndicale et l’intéressé, on pourrait tout simplement penser à une mauvaise foi orchestrée par ceux-là qui tirent profit de cette situation qui vient d’être mise à nu. Sinon pour quel intérêt financerait-il cette plateforme syndicale que tout le monde connait proche de l’opposition, pour ne pas citer Jean Ping « le milliardaire ».

A l’opposé de la FRAPES dans le supérieur, du SENA à l’éducation nationale et de bien d’autres plateformes qui, animées par un esprit patriotique et républicain, sont restées ouverts à un dialogue permanent avec le gouvernement.

L’enquête en cours à la Fonction publique va donc permettre de faire toute la lumière sur les 190 dossiers en examen. C’est le ministre de l’éducation nationale qui les a renvoyés vendredi dernier, procès-verbal à l’appui, à la demande du patron de la Fonction publique.

Au vu de ce qui précède on n’a pas besoin d’avoir un doctorat pour comprendre qu’il s’agit bel et bien de 190 dossiers litigieux et non 100 comme annoncé par certains. Et par là, on peut déduire que ce qui a été publié dans la presse locale et relayé sur les réseaux sont des informations infondées et non vérifiées.

« Qui n’a pas fait d’enquête n’a pas droit à la parole». Les communicateurs gagneraient à méditer cette citation de Confucius qui vaut son pesant d’or dans ce cas de figure.

Jean-Marie Ogandaga nous a confié que c’est grâce à l’école publique qu’il est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Voilà pourquoi il se bat pour que l’école publique soit accessible et profitable à tout le monde. Et la seule chose qu’il demande aux membres de la CONASYSED est qu’ils viennent s’asseoir sur la table de négociation.

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About the Author

Lazard Obiang
Lazard possède 10 ans d'expérience dans le journalisme en ligne. Il s'occupe pour AfricTelegraph de l'actualité politique et économique au Cameroun, au Gabon et au Congo. Il travaille avec différentes presse en ligne au Gabon notemmant lenouveaugabon.com.

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