L’incarcération d’une dizaine de ses proches cette semaine est un sérieux coup porté à la réputation des institutions gabonaises, notamment concernant la crédibilité du Gabon en matière de gestion transparente des fonds publics.
Si à ce jour, Brice Laccruche Alihanga (BLA) n’est pas directement impliqué par les enquêtes en cours, beaucoup se demandent quand tombera le couperet ?
A la grande surprise de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise, Laccruche siège toujours au gouvernement. Et bénéficie encore officiellement de la confiance du Président de la République.
BLA pas impliqué dans les détournements
L’enquête, en cours, n’a pas permis de prouver, pour le moment, la culpabilité de l’ex Directeur de Cabinet d’Ali Bongo dans les détournements de fonds publics présumés.
Pourtant, à y regarder de plus prés, ce ne sont pas moins de dix de ses proches, qui ont été déferrés à la prison centrale de Libreville. Son frère Gregory Laccruche, à la tête de plusieurs entreprises ayant bénéficié de l’argent de la GOC, a lui aussi été interrogé.
Le patron de l’Ajev, BLA, ne s’est toujours pas exprimé publiquement sur cette situation. Certains la qualifient de chasse a l’homme.
Un silence qu’on pourrait qualifier de coupable. Ou de sage, selon le camp dans lequel on se trouve.
BLA protégé par le systéme ?
Selon les politologues gabonais, il semblerait « qu’une partie d’échecs » soit en cours. D’un coté, les services de police cherchent à recouvrer l’argent disparu. De l’autre, on menace de divulguer des secrets compromettant.
Ainsi pour eux, BLA n’est pas un enfant de coeur. Il a été au coeur du pouvoir depuis 2016.
Le récent remu-ménage de la haute magistrature a pour objectif de remettre les compteurs à zéro. Le bras de la justice tremblera-t-il?
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