Gabon : Les esprits parlent à Blaise Wada

Blaise Wada (photo autre presse par DR)Blaise Wada (photo autre presse par DR)
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Jour de procès ! Les Librevillois les pieds dans l’eau ! Hasard ? Simple coïncidence ? Ou signe des temps ? La nature nous parle à travers des signes et symboles. Combien sont-ils capables de comprendre ce qui arrive sur terre avec d’autres yeux, ceux de l’esprit !

Il y a des événements qui ont valeur de symbole. Et là-dessus, il n’y a pas mieux que la nature pour nous en fournir des nombreux exemples. Seulement, avons-nous souvent cette présence d’esprit qui nous permet de lire dans le langage de la nature ? Pas toujours évident !

Faisons un petit détour aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur Libreville la semaine écoulée.

Si nous revenons sur cette météo qui nous a donné matière à nous plaindre, c’est par rapport aux sempiternelles inondations que ces pluies ont occasionnées et surtout au message sibyllin qu’elles semblent avoir voulu faire passer.

Pour comprendre la nature  et son message, commençons par nous rappeler que c’est entre les nuits du 13 au 14 mars au petit matin que sont tombées les pluies orageuses en prélude aux inondations qui sont intervenues à l’aube avec la pluie matinale du 15 mars.

Et tenez-vous en bien, le 15 mars 2018, ce n’est pas n’importe quelle date au Gabon. L’histoire retiendra qu’elle aura marqué le début solennel de la première session de  la Cour criminelle spéciale (CCS) montée pour juger ceux parmi les hauts cadres de la République qui se seront fourvoyés dans la concussion et les détournements des deniers publics et autres crimes économiques.

Au menu de ce jour inaugural, le procès d’un certain Blaise Wada, l’ex coordinateur général de l’Unité de coordination des études et des travaux (Ucet), pour répondre de détournements présumés de fonds dans le cadre des projets financés par plusieurs institutions financières. Un hasard ? Rien n’est moins sûr !

Des projets qui ne sont jamais allés à leur terme. Et ironie du sort, ceux-ci concernaient l’aménagement des bassins versants notamment de Gué-Gué, Lowé, IAI et Terre nouvelle plus la construction de 1100 logements.

Que cette session s’ouvre le jour même où les Librevillois se sont réveillés les pieds dans l’eau et la circulation rendue presque impossible à cause de la montée des eaux en furie doit être examiné avec un regard  très circonspect. Comme on le dit au quartier avec d’autres yeux.

Oui, il faut un regard spécial pour pouvoir décrypter qu’à travers ces inondations dame la pluie  a voulu faire porter à notre conscience surtout celle de Blaise Wada la colère de la nature.

Pour dire : « Les Librevillois veulent se réveiller sous un jour nouveau sans inondations. Pour cela, l’on veut de prime abord faire la lumière sur la destination prise par les fonds destinés à aménager et résoudre la problématique des bassins versants qui en constituent la cause ».

Sans doute, l’avènement d’un jour nouveau appelle-t-il de tourner le dos aux pratiques qui avilissent l’homme pour rechercher la métanoïa, cette éthique positive qui porte l’homme en tant qu’âme de retrouver sa vraie destinée.

Une vraie destinée qui ne se réduit pas à la recherche effrénée des biens matériels. Blaise Wada a-t-il pu lire ce message que la nature lui a apporté à mettant toute la ville les pieds dans l’eau ? Rendez-vous le 29 mars prochain.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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