Jean Ping, candidat à la prochaine élection présidentielle au Gabon, sort fragilisé de plusieurs affaires judiciaires. A part l’affaire des cafards qui a fait l’objet de plusieurs plaintes, l’autre concerne les révélations de Mediapart, sur des rétrocommissions reçues par le clan PING.
Jamais un candidat à une élection présidentielle n’avait été mouillé par autant d’affaires. C’est le cas de l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping, fragilisé par toutes ces affaires, a beaucoup de mal à réagir et reste muet. Il pourrait cependant prendre la décision de se rapprocher du bloc uni de l’opposition pour se réconforter.
Dans une récente déclaration publique, Jean Ping avait appelé à se débarrasser des cafards. « Si nous exterminons tous les cafards personne ne nous jugera », avait-t-il déclaré.
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Rappelant le génocide du Rwanda et l’extermination des juifs par Hitler, l’affaire a créé une grande polémique faisant réagir autorités, société civile et observateurs. Une plainte pour incitation à la haine et appel à la violence a été déposée au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris. Pour les proches de Jean Ping, les «cafards» auxquels fait allusion leur «champion» n’ont aucun lien avec le contexte rwandais.
L’autre affaire concerne des commissions versées sur le compte d’une société offshore. Elle est détenue par Frank PING, son fils. Il est directement cité dans une enquête de corruption de l’OCLCIFF comme l’a révélé Mediapart le 23 juin dernier. Cette société est l’un des maillons qui a permis aux autorités françaises de remonter vers Monsieur Jean Ping. Ces entreprises ont bénéficié du vaste système de corruption mis en place avec son fils.
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L’enquête, qui dure depuis déjà plusieurs années, pourrait très bientôt livrer tous ses secrets. Jean Ping pouvait compter sur son ex-femme, Pascaline MFERRI. Elle était la directrice de cabinet de Omar Bongo. Le clan Ping s’assurait ainsi que les sociétés chinoises telles que Sinohydro bénéficient de ces gros marchés d’Etat sans appel d’offre.
Les gabonais ont souvent décrié la méthode utilisée par les chinois pour obtenir ces contrats. La surfacturation a entrainé la suspension de certains travaux routiers.
Monsieur PING, qu’on connait très pointu dans la communication, puisqu’il n’hésite pas à organiser une conférence à chaque fois que son nom est cité dans la presse, n’a curieusement pas souhaité réagir à ces révélations. Est-il innocent ? Il n’y a que lui même pour répondre.
Des africains doivent plus s’informer surtout surtout sur la géopolitique mondiale;fraçafrique(sa géostratégie),le compte des opérations qui est le moyen utilisé par la France pour mal acquérir des biens des pays francophones? Des africains devraient s’informer,et des compatriotesgabonais devaient bien s’informer via les médias nationnaux et surtout internationaux et panafricains que de relayer des choses qui se disent au quartier. Il ya beaucoup de « d’infos » véhiculés et plus tard la vérité vient surprendre et vous vous rendez compte que ce qui se racontaient avec passions étaient plutôt des intox et non des « infos ». C’est ce qui bat le record au Gabon.