L’ONU s’en remet à la CPI pour les sanctions des violences postélectorales en Côte-d’Ivoire

Ban Ki-MoonLe secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon
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Le Conseil de sécurité au titre de l’examen de la situation en Côte d’Ivoire, a adopté jeudi matin deux résolutions, la 2283 sur la levée des sanctions et la 2284 sur la fin de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) dont le mandat a été renouvelé une dernière fois dans le but d’organiser son départ définitif d’ici au 30 juin 2017.

« La mission des Nations unies en Côte d’Ivoire se retirera définitivement le 30 juin 2017 et les dernières sanctions internationales qui pesaient sur la Côte d’Ivoire depuis 12 ans sont levées », a annoncé le Conseil de sécurité de l’ONU, le 28 avril 2016.

Sur recommandation de son secrétaire général Ban Ki-Moon, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé le 28 avril dernier, de lever les sanctions internationales relatives l’embargo sur les armes décrété en 2004 et celles liées au gel d’avoirs et aux interdictions de voyager. Il a par la même occasion, remis les dossiers des six personnes concernées dont l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et sa femme Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale.

D’après une résolution adoptée par le conseil de sécurité de l’ONU, le président ivoirien Alassane Ouattara avait souhaité que dès son élection, soit totalement levés « avec effet immédiat », l’embargo et les sanctions portées contre six de ses compatriotes dont, Laurent Gbagbo et son épouse Simone ainsi que Charles Blé Goudé, l’ex-chef des Jeunes patriotes. L’embargo concernant les armes avait été assoupli en 2012 pour permettre aux forces de sécurité ivoiriennes de s’entraîner et un autre datant de 2005 relatif à la vente de diamants ivoiriens avait également été levé par l’ONU en 2014.

Les sanctions relevées ici sont celles relatives aux troubles survenus lors de la décennie de crise politico-militaire pendant laquelle, la zone Nord du pays était contrôlée par une rébellion et le Sud par le camp de l’ex-président Laurent Gbagbo. Mais également, aux violences qui avaient fait en cinq mois plus de 3 000 morts lors la période post-électorale de 2010-2011 causée par le refus de M. Gbagbo qui contestait la victoire à la présidentielle de novembre 2010 de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara.

La commission félicite par ailleurs tous les efforts de paix, de stabilité durables et de prospérité économique accomplis par la Côte d’Ivoire depuis cette période trouble de son histoire.

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Lazard Obiang
Lazard possède 10 ans d'expérience dans le journalisme en ligne. Il s'occupe pour AfricTelegraph de l'actualité politique et économique au Cameroun, au Gabon et au Congo. Il travaille avec différentes presse en ligne au Gabon notemmant lenouveaugabon.com.

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