Polémique sur les réseaux sociaux au Tchad

TchadIdriss Déby, le président du Tchad
Partagez!

Pour des raisons politiques ou sécuritaires, certains pays n’hésitent pas à couper l’accès aux réseaux sociaux. C’est le cas du Congo-Brazzaville, la RDC, l’Ouganda, l’Algérie et le Tchad. Le dernier cité fait actuellement l’objet des critiques de la part des ONG et autres usagés des réseaux sociaux.

Plus de 300.000 internautes tchadiens n’ont plus accès aux réseaux sociaux depuis trois mois. Lundi, 17 ONG ont demandé au gouvernement de rétablir la connexion. Elles ont publié une lettre ouverte pour rappeler à l’Etat ses engagements internationaux qui l’obligent à respecter la liberté d’expression.

Des ONG sont montées au créneau au Tchad pour exiger du gouvernement le rétablissement de la connexion aux réseaux sociaux. Elles sont 17 au total à avoir publié une lettre ouverte. Parmi elles, l’ONG Internet sans frontières, dont la responsable du bureau Afrique a donné les mobiles de leur action. Elle s’appelle Julie Owono.

Cette lettre ouverte est l’occasion d’informer le gouvernement grâce à une campagne qui a permis de faire adopter une résolution. Selon elle, le Conseil des droits de l’homme condamne toute perturbation ou coupure pour des raisons politiques. Ce qui est malheureusement le cas du Tchad.

Depuis trois mois, l’accès aux réseaux sociaux est complètement suspendu. Les internautes n’ont plus accès à Faceboo, Twitter, Watsapp et Viber. Lors de l’élection présidentielle d’avril 2016, la connexion à Facebook était déjà suspendue. Cette situation avait duré 10 jours. Pour les opérateurs de téléphones, cette coupure était liée à des mesures de prévention dans une période électorale tendue.

Le gouvernement de son coté met en avant des problèmes techniques. Ce qui apparait comme une distraction aux yeux de ces ONG. Etant donné que le gouvernement tchadien avait indexé Facebook comme réseau social par lequel la société civile s’exprime.

En plus, ces problèmes techniques ne concernent que les réseaux sociaux et non tout internet.

Le Tchad, qui est à la recherche des capitaux, gagnerait à résoudre ce problème. De nos jours, les réseaux font aussi entrer l’argent par le commerce et la publicité.

Comments

commentaires

Actualité africaine

About the Author

Lazard Obiang
Lazard possède 10 ans d'expérience dans le journalisme en ligne. Il s'occupe pour AfricTelegraph de l'actualité politique et économique au Cameroun, au Gabon et au Congo. Il travaille avec différentes presse en ligne au Gabon notemmant lenouveaugabon.com.

1 Comment on "Polémique sur les réseaux sociaux au Tchad"

  1. Je suis Guinean.Je fais appelle a tous les africains d’agir contre la xenophobie en afrique du sud.Nous les africains veulent non seulement chasser les colons british en afrique du sud, l’afrique du sud se permet d’eliminer nos parents en afrique du sud. Cette fois si ont va tuer l’afrique du sud et ses colons british blancs.

Répondre à Bakary k camaraAnnuler la réponse.