Présidentielle à Madagascar: La Ceni craint d’éventuelles fraudes

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Un appel a été lancé à la société civile et aux observateurs indépendants pour renforcer la surveillance d’éventuelles fraudes des élections présidentielles 

Il y a quelques jours, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), par la voix de son vice-président, Thierry Rakotonarivo, dénonçait des tentatives de fraudes électorales. L’organe en charge de l’organisation des élections redoute des manœuvres visant à utiliser à des fins de fraudes les cartes d’électeurs non distribuées.

 D’après la Ceni, 693 000 cartes d’électeurs non distribuées pourraient faire partie des doublons ou appartenir à des personnes déjà décédées ou encore à d’autres citoyens qui n’auraient pas envie de voter. Car note la Ceni la possession d’une carte d’électeur et la présence du nom du concerné dans la liste électorale devraient suffire pour voter.

Toutefois, la Ceni a pris la disposition d’exiger la présentation de la carte d’identité nationale (CIN), d’un permis de conduire ou encore d’un passeport lors du vote. Mais pour éviter d’être une fois de plus au centre des accusations de fraude et de favoritisme d’un candidat comme c’était le cas au premier tour de l’élection,

 la Ceni a invité la société civile, les citoyens et des observateurs nationaux et internationaux à s’impliquer dans la mission d’observation de l’élection qui se déroule ce mercredi à Madagascar.

Ainsi, plusieurs acteurs de la société civile et des observatoires indépendants sont déjà mobilisés pour demain. C’est le cas de l’observatoire indépendant Safidy qui a déjà déployé plus de 1300 observateurs pour le second tour du scrutin.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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