Droit au but, c’est du haut de la tribune des Nations unies où il s’est exprimé mardi 20 septembre dernier que le président français, François Hollande a lancé son appel.
Il plaide en faveur du « respect » de la Constitution en République démocratique du Congo (RDC) et exige la tenue des élections comme prévue dans le texte de la loi fondamentale dans ce pays au cœur de l’Afrique centrale.
A la faveur d’une conférence de presse tenue en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le chef de l’Etat français n’a pas tergiversé. « La constitution doit être respectée, les élections doivent se tenir », a-t-il lancé visiblement déterminé.
Non sans rappeler que lors du sommet de la Francophonie organisé en octobre 2012 à Kinshasa auquel il avait personnellement pris part, il a révélé avoir déjà encouragé à l’époque le dirigeant congolais, Joseph Kabila, à s’en tenir au strict respect du calendrier des élections et surtout au respect du schéma constitutionnel.
« La France ne transigerait sur rien au sujet de cette question », voilà en quels termes sous forme d’avertissement que s’était exprimée le numéro français dans le contexte du Sommet de 2012 », a-t-il rappelé pour mémoire.
Les violences qui se sont produites en République démocratique du Congo sont inadmissibles, insupportables, s’est insurgé le président français. Ajoutant qu’il suivait le développement de la situation avec une réserve sur le nombre exact de morts qui restait à déterminer.
Il a directement pointé du doigt la responsabilité de l’Etat congolais lui-même qu’il accuse d’être à l’origine des nombreuses victimes.
Le président Hollande s’est sérieusement indigné de l’incendie perpétré contre le siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS), principal parti d’opposition.
Pour François Hollande furieux, « dans aucun pays on ne peut accepter de tels comportements, de tels agissements, donc je veux ici les dénoncer.
Outre les nouvelles violences de mardi qui ont vu trois sièges de partis d’opposition incendiés dans la suite des affrontements mortels de lundi consécutifs à une manifestation réclamant une présidentielle avant la fin du mandat du président Kabila en décembre, des nombreuses familles sont restées jusque ce mercredi sans nouvelles de leurs proches en dépit d’une accalmie relative.
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