Vingt-sept membres des services de renseignements ont été condamnés à la peine capitale lundi pour avoir torturé à mort un manifestant.
Vingt-sept membres des services de renseignements soudanais ont été condamnés lundi à la peine capitale par pendaison. Ils ont été reconnus coupables d’avoir torturé à mort un manifestant qui était détenu dans leurs locaux.
La victime, Ahmed al-Kheir Awadh, a été frappé et torturé à mort après son arrestation fin janvier par les membres de ce service dans une localité de l’Etat de Kassala, dans l’est du pays, a précisé le juge Sadok Albdelrahmane.
Il avait été arrêté lors des manifestations début 2019 contre l’ancien président soudanais Omar el-Béchir. Les manifestations ont commencé au Soudan en décembre 2018, après la décision du gouvernement de tripler le prix du pain. Ce, alors que le pays traverse une crise économique.
Le mouvement s’est transformé par la suite en une révolte qui a entraîné la destitution par l’armée du président Omar el-Béchir le 11 avril dernier. Quelque 177 personnes ont été tuées dans la répression du mouvement, selon Amnesty International.
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