Amélioration de l’emploi des jeunes : La FAO en croisade

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« Plus de 60% des 1,2 milliards de personnes vivant en Afrique subsaharienne ont moins de 25 ans ». C’est ce qu’a indiqué José Graziano Da Silva, le Directeur Général de la FAO.

« Aider ces personnes à obtenir des emplois décents, en particulier dans les zones rurales ; voilà l’un des grands défis auxquels npus sommes confrontés dans notre quête pour parvenir à un monde libéré de  la faim et atteindre les objectifs de développement durables», a-t-il indiqué.

José Da Silva a fait rappeler que « du Bénin à Zanzibar, la fAO a lancé des projets visant à accroître l’engagement, l’entrepenariat et les opportunités d’emploi pour les jeunes ». Avant d’ajouter que « les gouvernements africains y sont impliqués et ont pris l’engagement dans le cadre de la déclaration de Malabu de 2014, d’adopter un modèle accéléré et inclusif de croissance agricole ».

La majorité des jeunes dans le circuit informel en Afrique

Globalement, les jeunes représentent environ 24% des pauvres qui travaillent. Cette dynamique est particulièrement prononcée en Afrique, où plus de 70 pour cent des jeunes subsistent avec au maximum 2 USD par jour. Alors que l’on prévoit une augmentation mondiale de la population jeune, les opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat pour les jeunes des deux sexes demeurent limitées – en particulier dans les régions rurales des pays en développement, dont l’économie ne progresse pas.

La majorité des jeunes ruraux travaille dans le circuit informel en tant que travailleurs familiaux non rémunérés, agriculteurs de subsistance, micro-entrepreneurs à domicile ou travailleurs non qualifiés. D’une manière générale, ils sont peu payés, employés à titre occasionnel ou saisonnier et confrontés à des conditions de travail dangereuses, qui relèvent souvent de l’exploitation et poussent bon nombre d’entre eux à émigrer vers les villes.

Pour inciter les jeunes à revenir vers l’agriculture, il faut éliminer les nombreuses contraintes qu’ils doivent surmonter pour tenter de gagner leur vie, telles que l’accès insuffisant à la formation et à l’éducation, l’accès limité aux ressources (notamment à la terre) et la faible participation aux processus décisionnels. Ils sont généralement aussi exclus des services de crédit, d’épargne et d’assurance offerts par les institutions financières, ce qui réduit encore leur capacité de participer au secteur.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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