Cécile Tshibangu : « la femme africaine n’a pas besoin de modèle pour asseoir sa légitimité »

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Cécile Tshibangu dit ses quatre vérités pour définir la femme par rapport à l’homme. Selon les explications de cette directrice juridique, la femme a son avenir avec ses qualités et défauts.

« Etant tous des humains, nous avons des qualités et espérances certes communes mais dont l’épanouissement est singulier et personnel », a dit Cécile Tshibangu à nos confrères de oeildafrique. Sur la pertinence de la journée de la femme, elle voit les choses autrement pour permettre à la femme de se positionner davantage. « Malheureusement oui dans la mesure où les inégalités sont encore criantes », dit-elle.

Cependant, ajoute t-elle dans ses propos, cette journée de célébration n’est pas une fin en soi. Il est impératif que la femme prenne sa place en tout temps et en tout lieu, sans que cela passe par une célébration annuelle, qui il faut l’avouer permet de soulager certaines consciences.

Sur la différence du leadership féminin, elle ne sait pas trop. Toutefois, tient-elle à préciser, « il n’est pas nécessaire qu’il soit  différent. Le leadership féminin doit d’abord exister et perdurer avant d’avoir une caractéristique identifiable permettant une comparaison. L’Histoire regorge d’exemples qui démontrent la tendance pour les leaders féminins à « singer » l’homme, pour asseoir sa légitimité. Preuve que tout se définit encore par rapport à l’homme ».

En outre, elle a fait comprendre que « la femme africaine n’a pas besoin de modèle pour asseoir sa légitimité. Elle est naturellement forte et entreprenante mais la crainte d’être stigmatisée par une société africaine patriarcale l’empêche de se déployer comme elle le devrait ».

De l’avis de Cécile Tshibangu, les besoins économiques de l’Afrique et son dynamisme font émerger des talents et des perspectives féminines qui sont à la mesure de l’inventivité et la créativité de la femme africaine qui n’a plus rien à prouver. Peu représentées dans les livres d’histoire, les femmes ont toujours occupé des places primordiales dans les structures de pouvoir de leurs pays et dans les luttes pour l’émancipation de leurs peuples. Seulement, certaines doivent changer leur méthode de faire, par exemple au Sénégal.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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