L’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), invite les pays et les organisations internationales à faire des efforts « considérables ». A travers un communiqué, dont nous détenons une copie, la FAO lance un cri de détresse aux différents Etats du monde afin d’accroître leurs investissements.
La sous-alimentation est l’état, se prolongeant au moins un an, durant lequel une personne ne parvient pas à se procurer assez de nourriture pour satisfaire les besoins énergétiques alimentaires quotidiens. La FAO définit la faim comme synonyme de sous-alimentation chronique.
A l’occasion d’un forum international organisé à Rome du 26 au 28 octobre par l’Institut italien des statistiques, en collaboration avec la Fao, le Directeur général de cette insitution internationale, José Graziano da Silva, a fait comprendre que « les données nécessaires pour la réalisation des Objectifs de développement durables dépassent de loin les capacités actuelles de la plupart des systèmes statistiques. A tel point qu’aujourd’hui, la notion de sécurité alimentaire revient dans le champ de préoccupation politique ».
Pour renforcer ces capacités, José Graziano da Silva a indiqué que « La Fao a mis en place une série d’initiatives visant à renforcer les capacités de ces pays et à développer de nouveaux outils de sondage, tels que l’échelle de mesure de l’insécurité alimentaire vécue qui sert à surveiller l’insécurité alimentaire dans le monde ».
Les hommes, les femmes et les enfants ont besoin d’une alimentation nutritive tous les jours pour avoir une chance d’accéder à un avenir libre et prospère.
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