L’épineux dossier relatif aux détournements des deniers publics au Gabon est encore loin d’être bouclé. Jeudi dernier, le président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégrité Sociale (UDIS), Hervé Patrick Opiangah, a fait des révélations. C’est après celles faites par le vice-premier ministre en charge de l’habitat, Bruno Ben Moubamba.
A la faveur d’une interview accordée en fin de semaine dernière à la presse locale, Hervé Patrick Opiangah (HPO) n’a pas fait dans la dentelle. Il a dénoncé et stigmatisé le phénomène de détournement des fonds de l’Etat. Une pratique qui est devenue depuis plusieurs années un sport favori pour certaines personnalités. « L’on ne peut passer sous silence, les autres ministres financiers de l’époque. Tout comme les directeurs généraux du budget, les trésoriers payeurs généraux », a dit Hervé Patrick Opiangah. Selon lui, ces gens se sont enrichis ostensiblement pendant que les Gabonais continuent de croupir dans la misère.
Il va poursuivre sa dénonciation. «Magloire Ngambia et ses collaborateurs de l’époque qui ne peuvent pas circuler librement dans la ville sans être inquiétés».
Le patron de l’UDIS a demandé aux Gabonais de regarder autour d’eux pour comparer le train de vie que mènent ces «fossoyeurs» de la République. Il a lancé un défi au parquet de Libreville afin qu’il ouvre enfin ce lancinant dossier.
Dans le passé, les représentants du ministère public ont renvoyé auprès de l’opinion nationale l’image d’une administration qui s’est autosaisie. C’était dans de nombreuses affaires (Politique, Financières, etc). Aujourd’hui, HPO dit que l’heure n’est plus à l’hésitation. C’est d’autant plus que M. Opiangah n’est pas n’importe qui dans la nomenclature Gabonaise. Car, du haut de son titre de conseiller politique du président de la République, il sait qui est qui, et qui fait quoi.
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