En 2017, 65 journalistes professionnels, non professionnels ou collaborateurs de médias ont été tués à travers la planète.
En tout cas, c’est ce que constate l’association « Reporter sans frontières ». Pour cette association, c’est une année où il y a eu moins de morts.
En Afrique, des journalistes travaillent dans une douleur pénible ; le plus souvent ils font l’objet de harcèlement ou même ignorés. A cause de ces faits, l’association « Reporter sans frontières » ne cesse de lancer un cri de détresse pour se faire entendre. Elle invite les Etats à respecter les journalistes qui, nous dit-on, sont considérés comme le quatrième pouvoir.
Un appel de sourd ; puisque des journalistes africains reçoivent tous les jours des menaces de mort. Pour l’année 2017, RSF a publié un rapport pour faire un bilan de la situation. Dans le document dont nous détenons une copie, elle a fait comprendre que sur les 65 journalistes tués 50 étaient des journalistes professionnels, 7 des journalistes-citoyens et 8 des collaborateurs des médias.
55 d’entre eux étaient des hommes (85%) et 10 des femmes (15%), 58 étaient des journalistes locaux (89%) et 7 des journalistes étrangers (11%) et qu’il y avait parmi eux 4% de journalistes freelance (à leur propre compte) et 1 fixeur (assistant du journaliste sur le terrain).
Pour dire vrai, les journalistes africains sont fatigués et ils souffrent péniblement dans l’exercice de leur fonction. Ils sont des éternels oubliés dans certains pays, surtout lorsqu’ils se trouvent dans un pays de guerre. C’est le cas de la Mauritanie, de la République démocratique du Congo ou même de la Gambie avec Yahya Jammeh.
Pour dire vrai, les journalistes continuent de vivre le calvaire. Ils sont harcelés. Dans certains pays d’Afrique, ils ont du mal à faire leur travail convenablement. Aussi, d’autres travaillent sans le respect de la convention collective. Ce que plusieurs entreprises de presse ne respectent pas. Triste sort!
Be the first to comment on "2017 : Moins de journalistes tués"