Face à la montée du terrorisme islamique trois Etats ont signé un accord de coopération judiciaire le 9 mai 2017 à Niamey, au Niger.
L’accord prévoit la mise en place de commissions rogatoires internationales, l’échange entre les Etats des actes judiciaires, la comparution des témoins, experts et personnes poursuivies. Mais aussi des possibilités d’extradition. Il autorise également des enquêtes conjointes et le transfert des poursuites.
Ainsi, les terroristes ne pourront plus avoir de refuge ni de base arrière dans aucun de ces pays après avoir perpétré un attentat ailleurs. Car les frontières en matière judiciaire n’existent plus entre le Tchad, le Mali et le Niger, puisque c’est d’eux qu’il s’agit.
Les forces de sécurité et les autorités judiciaires ont désormais la capacité d’élargir les poursuites dans ces trois Etats.
Selon le ministre nigérien de la justice, Marou Amadou, ledit accord qualifié d’historique va mettre fin aux longues et complexes procédures judiciaires classiques qui n’ont pas souvent empêché les autorités d’agir avec promptitude.
Il faut rappeler que la situation sécuritaire reste préoccupante dans ces Etats. Des Etats traversés par un désert dans lesquels de nombreuses bandes armées et groupes terroristes dictent leurs lois par des prises d’otages, des trafics d’armes et de droguent et des attentats suicides.
Les autorités judiciaires du Tchad, Niger et Mali espèrent qu’avec cet accord, le terrorisme sera annihilé.