Les autorités judiciaires de Kinshasa appellent au retour volontaire en prison moyennant des circonstances atténuantes. Certains évadés répondent déjà favorablement.
A la suite de l’attaque de la prison de Makala dans la capitale congolaise, de milliers de prisonniers se sont évadés. Quelques temps après, la traque était lancée et une commission d’enquête a été mise sur pied par le ministre de la justice. Celle-ci a pour objectif d’élucider les circonstances partant de l’attaque de la prison jusqu’à l’évasion des prisonniers. Aujourd’hui, la traque et les enquêtes en cours portent leur fruit. Certains prisonniers ont été capturés. D’autres encore sont disposés à se rendre aux autorités.
Car disent-ils de par des appels indirectes à l’endroit des autorités, les assaillants les ont obligé et contraints à s’évader de prison. A cet effet, le ministre de la justice congolaise a appelé les volontaires à retourner en prison. Les prisonniers une fois entre les mains de la justice vont bénéficier des circonstances atténuantes. Mais le ministère de la justice ne s’est toujours pas prononcés sur les chiffres des prisonniers évadés, ni sur le nombre de décès, et dégâts causés encore moins sur le nombre des prisonniers capturés. Il reconnait cependant que l’hypothèse selon laquelle certains prisonniers auraient été contraints à l’évasion est possible. Du fait que les assaillants appartenant à la secte Bundu –Dia Kongo ont utilisé ces détenus pour faire diversion et en libérant leur chef Ne Mwanda Nsemi.
Seulement, les défenseurs des droits de l’homme estiment le nombre de prisonnier en cavale à plus de 4600. Par la même occasion, on apprend de ces derniers (défenseurs des droits de l’homme et libertés) que 80 ont déjà été capturés depuis l’attaque de la prison. Ils évoquent aussi un bilan d’au moins 300 morts et de nombreux dégâts dans l’enceinte de la prison de Makala. Des sources bien introduites indiquent même que ce pénitencier se serait presque vidé de ses prisonniers.