Depuis quelques années, l’empire du milieu investit toute sa puissance dans le sport et le football en particulier. Objectif: devenir le numéro un.
Pour le Fonds monétaire international (FMI), depuis décembre 2014, la Chine est officiellement la première puissance économique mondiale. Actuellement, le PIB de la Chine, peuplé de plus de 1,3 milliards d’habitants, était de 17 632 milliards de dollars contre 17 416 milliards de dollars aux États-Unis.
Toujours selon le Fmi, la Chine devrait rester longtemps dans cette posture. Ce qui veut dire que la Chine reste la première puissance économique du monde. L’empire du milieu a connu des phases d’expansion les plus rapides de l’histoire économique. Notamment par l’ampleur de sa progression que par la durée. Ceci aussi parce que le pays a réussi à maintenir le contrôle de sa devise, le Yuan, en ne lui permettant pas de fluctuer sur les marchés de changes.
Est-ce pour cela donc que le l’Empire du milieu veut également devenir la première puissance du monde du football? On peut le subodorer. Depuis quelques années donc, la Chine a mis en place une stratégie savamment pensée pour atteindre cet objectif. C’est-à-dire, devenir aussi une grande nation de football à la hauteur de son économie.
L’une de ses stratégies a été incontestablement l’implication par l’État des hommes d’affaires chinois dans le monde du football. Des sources suffisamment introduites, 10 des plus gros entrepreneurs ont racheté des clubs dans le championnat professionnel chinois. C’est le cas de Alibaba, géant du commerce en ligne qui s’est offert 50% des parts du Guangzhou Evergrande. Son président, Jack Ma, avoue pourtant «ne pas comprendre grand-chose au football». Pourtant, il affirme investir pour la santé et le bonheur ; Le football, c’est donc aussi le bonheur en Chine.
L’État n’est pas en reste dans cette option d’investissement. Le président Xi Jiping estime d’ailleurs que d’ici à 2025, le football doit représenter 1% du Pib, soit 850 milliards de dollars. Soit le double de ce qu’il représente aujourd’hui. Pour le gouvernement chinois, il s’agit d’établir une économie plus équilibrée, moins dépendante de l’industrie, d’où des investissements à promouvoir dans le sport et le divertissement. C’est ainsi que l’État donne de fortes sommes d’argent pour rendre le championnat plus compétitif.
Ainsi, le Shanghai Sipga connu une ascension fulgurante en 10 ans d’existence, bien aidé par un investissement massif de l’État. Tout comme la China Media Capital, appuyé par l’État a fait exploser les droits télé qui sont passés de 7 millions de dollars pour la saison 2014-2015 à 140 millions de dollars pour l’exercice 2015-2016? La facture est payée, sans sourciller, par China Media Capital, sorte de Canal+ chinois appuyé par l’État. Même si ce n’est pas encore au niveau des grands championnats européens, cet argent permet aux clubs de renouveler leurs équipements ou d’améliorer leur management.
Be the first to comment on "Chine: La puissance économique au service du foot"