Le pays a lancé vendredi une campagne de vaccination contre le paludisme, devenant la troisième nation, après le Malawi et le Ghana, a testé ce sérum expérimental.
Le Kenya a lancé ce vendredi une campagne contre le paludisme, maladie parasitaire transmise par la piqûre d’un moustique. Le pays devient ainsi, après le Malawi et le Ghana, le troisième à tester le «Mosquirix» ou RTS,S, le vaccin expérimental le plus avancé à ce jour contre le paludisme.
Lors des essais préliminaires menés de 2009 à 2015, ce vaccin a permis de réduire de 39% le nombre d’épisodes paludiques chez les enfants de 17 mois à 5 ans, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’Oms espère qu’associé aux moyens de prévention tels que les moustiquaires imprégnées de répulsif, il permettra de réduire significativement le nombre de victimes.
Le Kenya fait partie des trois pays d’Afrique subsaharienne choisis par l’OMS dans le cadre d’un programme pilote de mise en œuvre à grande échelle du «Mosquirix». Le but de ce programme est notamment de tester ce vaccin dans des conditions réelles. L’OMS espère ainsi vacciner 120.000 enfants dans chacun de ces trois pays d’ici à 2020.
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