Lors des travaux de la 35e session du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et experts pour l’Afrique centrale tenue les 26 et 27 septembre 2019 à Malabo (Guinée Équatoriale), la filiale gabonaise de la firme singapourienne Olam, a décliné sa nouvelle approche de sa transition dans l’ère du digital.
A cette occasion, Alain Christian Ngadjui, le contrôleur financier, audit et conformité du Groupe Olam Gabon a détaillé aussi bien les atouts, les contours que les enjeux drainé par ce processus de digitalisation mis actuellement en oeuvre par le groupe dans le cadre des activités. L’implémentation de l’Agripad, du Smartport et l’utilisation des drones sont les outils mis en exergue à cet effet.
L’implémentation de l’Agripad
Avec L’implémentation de l’Agripad ’’il est possible de suivre tout le processus d’activités dans la plantation’’, explique Alain Christian Ngadjui. En d’autres termes, cela permet de contrôler, de surveiller les activités qui se déroulent dans les plantations.
Et de préciser ‘’C’est-à-dire, le suivi, l’entretien, la récolte des régimes de palme, jusqu’à leur transfert à l’usine pour la transformation. Nous utilisons également des drones pour la surveillance de nos plantations et la collecte des données’’.
L’apport du Smartport
Le Smartport que le groupe est également en train de développer est axé sur les activités logistiques, infrastructurelles et portuaires. ‘’Il constitue la digitalisation de toutes les activités portuaires. Nous pouvons à travers ce produit, suivre le transport du minerai depuis le site d’exploitation, jusqu’au port. Grâce à ce dispositif, nous pouvons suivre même l’évolution du train, les consommations de carburant. En même temps, il nous permet de dépister des anomalies et des dysfonctionnements. Ce qui nous permet d’avoir une meilleure maitrise de nos activités’’, souligne Alain Christian Ngadjui.
La partition des drones
Les drones quant a eux ‘’servent la surveillance des plantations et à la collecte des données », précise l’interlocuteur.
Le choix de la révolution numérique
Cette révolution constitue désormais un impératif pour les entreprises. Car, ajoute-t-il ‘’aujourd’hui, on ne peut pas prétendre se développer et se diversifier, sans s’inscrire de façon très profonde et durable sur cette logique de la révolution 4.0, qui est la transformation digitale dans notre sous-région’’.
Pour lui, ‘’Plus qu’une nécessité, la transformation digitale s’entend être un impératif pour l’essor, le développement et la diversification de nos économies. Prendre place à bord de cette locomotive de la révolution 4.0, c’est confirmer l’équation de la croissance durable qui peut s’écrire ainsi : Accroissement de la capacité opérationnelle (augmentation du volume des activités et gain de productivité) + réduction des coûts (impératif stratégique des acteurs économiques plus de valeur ajoutée produite par les acteurs économiques (amélioration du PIB des Etats)’’.
Les résultats attendus
Les résultats attendus sont une valeur ajoutée qui se situe à deux niveaux: l’accroissement de la capacité et la réduction des coûts.
En d’autres termes, ‘’à travers la numérisation des activités, la firme revendique une élimination des pertes de temps. Ce qui induit une rentabilité plus accrue de l’entreprise ainsi qu’une participation au Produit intérieur brut d’un pays’’.
Partage d’expérience
‘’Il nous revient également de mettre notre expertise au service de la communauté. Avec certains investisseurs présents dans cette salle, nous avons déjà pris part à un certain nombre de sommets régionaux et nous sommes en discussion pour implémenter des projets dans d’autres pays’’, a conclu Alain Christian Ngadjui, qui inscrit la démarche de son groupe dans la dynamique de partage de cette expérience.
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