Affaire Amissa Albertine Ondo : La mère de la présumée Mazarine gabonaise réclame 17 milliards de FCFA

Amissa Albertine Ondo
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</p> <h2>Le Tribunal d’Angers (France) a été saisi par une gabonaise Joyce Ondo, assistée d’un avocat de renom Me Olivier Pardo, assignant en justice le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba pour une reconnaissance de paternité de la fille de cette dernière Amissa Albertine Ondo. 17 ans, 17 milliards de francs CFA, la mère de la présumée mazarine du Gabon en veut gros!</h2> <p style="text-align: justify;">Un article paru dimanche 17 avril dans l’hebdomadaire français Journal du Dimanche (JDD) intitulé « Ma fille est la Mazarine du Gabon », indique que Joyce Ondo, une gabonaise de 31 ans installée à Lonjumeau en banlieue de Paris, la capitale française, a déposé au Tribunal de Grande Instance (TGI) d’Angers, une plainte contre le président gabonais Ali Bongo Ondimba pour la reconnaissance de la paternité de sa fille Amissa Albertine Ondo aujourd’hui âgée de 17 ans.</p> <p style="text-align: justify;">Pour cela, la plaignante s’est attachée des services de Me Olivier Pardo que l’on ne présente plus, car reconnu comme étant un baroudeur exceptionnel du barreau de Paris qui a la charge de défendre le président Equato guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dans l’affaire des « Biens Mal Acquis » en exigeant des honoraires à couper le souffle.</p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://www.lejdd.fr/Societe/Elle-dit-avoir-eu-un-enfant-avec-Ali-Bongo-Ma-fille-est-la-Mazarine-du-Gabon-781519">Se confiant au Journal du Dimanche,</a> Joyce Ondo a reconnu avoir eu plusieurs rencontres avec Ali Bongo Ondimba, dont la première en mai 1994 puis presque tous les deux (2) mois de 1995 à 1997, et le 26 mai 1998 est née à la clinique de Neuilly (France) Amissa Albertine Ondo. Bien que n’ayant plus revu le père de sa fille depuis l’année 2000, Joyce Ondo a dit au JDD qu’elle recevait « 15.000 euros en liquide par mois » que lui versait l’aide de camp. Venant alors du père de la fille.</p> <p style="text-align: justify;">« J’ai même voté pour lui en 2009, il avait l’air content de me voir et m’a demandé de perdre des kilos. Il m’a offert deux semaines dans une Thalasso à Biarritz (France, ndlr), et on s’est revu à Libreville le 2 septembre 2012, le jour où il faisait son grand discours au Parlement, « comment être gabonais ». Pour Amissa il m’a demandé de laisser tomber, il m’a offert une Lexus RX 350, j’ai eu une maison le 26 décembre 2013, et il nous versait 15000 euros par mois en liquide via un lieutenant de son entourage (…) on se donnait rendez-vous tous les débuts de chaque mois devant l’agence Air France de Libreville », s’est expliqué Joyce Ondo.</p> <p style="text-align: justify;">Eu égard à ce qui précède, d’aucuns relèvent avec force que le renforcement des liens entre Ali Bongo Ondimba et Joyce Ondo trouve son fondement dans la volonté du premier à reconnaitre Amissa Albertine Ondo comme étant sa fille. Alors questions : Pourquoi exiger impérativement un test ADN ? Pourquoi réclamer 17 milliards de francs CFA? C’est là le nœud du problème.</p> <p style="text-align: justify;">Rappelons que l’élection présidentielle au Gabon aura lieu au mois d’août 2016. Et le président Ali Bongo Ondimba est candidat pour briguer un second mandat. Arrivé au pouvoir en 2009 par une élection anticipée organisée suite au décès se son père Omar Bongo, l’actuel président fait fasse à plusieurs oppositions qui mettent en doute sa filiation avec son défunt père. Certains lui demandent même de faire le test ADN.</p> <p style="text-align: justify;">Dans l’affaire Amissa Albertine Ondo révélée dimanche par l’hebdomadaire français JDD, il est également cité le test ADN que la mère de l’enfant réclamerait. Cette affaire, a-t-elle un lien avec celle qui oppose le Président de la République à une partie de l’opposition gabonaise ? Y aurait-il des gens qui agiraient tapis dans l’ombre ? Affaire à suivre…</p> <p>

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Prosper Akouegnon
Prosper possède 15 ans d'expérience dans le journalisme. Il a précedemment travaillé pour le journal le Républicain et Le Scorpion Akéklé à Lomé. Devant la montée en force de la presse en ligne et la chute des presses traditionnelles, il décide de monter le site d'information en ligne AfricTelegraph en 2015 et s'installe au Gabon.

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