Ali Bongo Ondimba avait succédé à son père Omar Bongo en 2009. C’était après une consultation populaire dans les règles de l’art. La majorité des Gabonais avaient vu en lui le daigne continuateur de l’œuvre de son charismatique père. Ce que les faits ne démentirent pas sur le plan économique.
Sous son égide, le pays n’a pas connu une zone de turbulence dans ce domaine par rapport aux autres. Il est vrai que sur le plan politique, ses adversaires n’avaient pas manqué de le mettre en mal avec les populations. Ce qui est chose normale en démocratie. N’empêche, Ali Bongo Ondimba a été reconduit pour un second mandat.
Mais depuis, son principal challenger, Jean Ping, fait plus que lui contester sa victoire, attestée par la cour constitutionnelle. Jean Ping a poussé le bouchon jusqu’à prétendre à la mise en place d’un gouvernement parallèle.
D’ailleurs, il cherche à s’y employer. Ce qui ne peut que perturber la bonne marche économique du pays, voire l’installer dans un chaos sans précédent. Ce qui serait de gros tous les risques pour même la sous-région d’Afrique centrale.
Pourtant M. Ping a présidé aux destinées de la communauté continentale. Il était président de la Commission de l’Union Africaine (UA). Un honneur qui devrait lui commander de taire les intérêts crypto-personnels, au profit de la stabilité du Gabon.
C’est ce que l’on pense dans les salons feutrés et chaumières du pays. Un sentiment rationnel et républicain, pourrait-on se hasarder à commenter. Car l’instabilité du Gabon, ne touchons du bois, ne peut point faire même le bonheur de M. Jean Ping. Partout dans le continent noir on pense la même chose. Jean Ping doit donc montrer sa stature d’homme d’Etat. S’il persiste, l’Afrique doit se mobiliser pour tourner, définitivement, cette rugueuse page.
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