La Guinée de Sékou Touré a connu deux coups d’Etat. Son voisin malien autant. C’est après un «non» historique au feu Général De Gaule, au prétexte que son peuple veut «la liberté» à l’opulence. Depuis, la situation n’évolue pas dans plusieurs pays. La démocratie a du mal à s’installer.
La Guinée est toujours en zone d’incertitude. La Gambie fait l’actualité du fait du revirement de son dictateur putschiste Yahya Jammeh. Le pouvoir a été renversé au Burkina, pas seulement par le tortionnaire Blaise Compaoré.
Au Zimbabwe, Robert Mugabe tient à mourir au pouvoir, autant que celui qui le tient en l’Algérie. Le Maroc est régi par un « Roi », fondamentalement otage.
Seuls quelques pays apparaissent comme des ilots de démocratie. On peut citer le Ghana. Le Sénégal aussi. Quand bien même que cet «acquis» lui a valu une demi-décennie de sacrifices. Et qu’on y parle aujourd’hui de « dynastie Faye Sall ».
L’Afrique refuse-t-elle la démocratie du fait de son passé ? Ou à cause des malversations de ses dirigeants. Ces derniers traînent, presque tous des casseroles ne pouvant les mener que vers l’échafaud de la Cour pénale internationale.
Même si cette cour est critiquée par tout le monde. Parce qu’elle ne juge que les Africains. Mais, la question interpelle à la fois intellectuels, chercheurs comme patriotes et leurs peuples.
La démocratie est-elle un luxe ou c’est un manque de volonté des dirigeants Africains ? Et pourtant c’est simple. Il suffit d’aller de l’avant et mettre en place des institutions solides. Et on ne parlera plus de la Cour Pénale internationale (CPI).
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