La frontière maritime entre le Ghana et la Côte d’Ivoire constitue un épineux problème. Aujourd’hui, le débat est ouvert au tribunal pour trouver une solution dans ce conflit entre les deux pays.
Il urge au plus vite pressé de trouver une solution adéquate. C’est pour délimiter la frontière maritime entre le Ghana et la Côte d’Ivoire. Si cela est fait, il pourrait éviter d’éventuels conflits entre ces deux pays. C’est pourquoi, les débats sont ouverts depuis hier avec le premier tour de plaidoiries du Ghana. Ils se poursuivront jusqu’au 16 février, nous dit-on. Cela se passe à Hambourg, au nord de l’Allemagne, devant le Tribunal international du droit de la mer (TIDM).
Evidemment, une décision sera prise à la fin des débats. Personne ne sait exactement la date retenue. Quoi qu’il advienne, des résultats sont attendus.
Le Ghana et la Côte d’Ivoire constituent deux pays phares en Afrique de l’Ouest. Respectivement, ils sont deuxième et troisième économie d’Afrique de l’ouest. Le Ghana préconise l’équidistance tandis que la Côte d’Ivoire opte pour la bissectrice.
Pour un membre du tribunal, la partie ghanéenne fait valoir que le Ghana et la Côte d’Ivoire « ont mutuellement reconnu, respecté et fait application d’une frontière maritime commune, et ce pendant plus de 50 ans. Il déclare que “cette frontière suit une ligne d’équidistance”. Notre interlocuteur est chargé de rappeler les arguments respectifs des deux pays.
Pour la Côte d’Ivoire, l’idée n’est pas pertinente. Ce pays n’est pas d’accord sur la demande du tribual. Il rejette leur thèse. La côte d’Ivoire invite le tribunal à accepter que les « activités unilatérales du Ghana dans les zones maritimes ivoiriennes sont une violation de ses droits souverains exclusifs » dans la zone visée.
Même si par moment, les relations entre ces deux pays sont tendues, l’on peut dire sans risque de se tromper que « les relations entre le Ghana et la Côte d’Ivoire restent cordiales », a soutenu avec force la ministre ghanéenne de la justice, Gloria Akuffo.
Rappelons que le Ghana s’est lancé dans la production de pétrole à grande échelle. C’était en 2010. Tandis que la Côte d’Ivoire, qui produit quelque 45.000 barils par jour, ambitionne d’atteindre le cap de 200.000 d’ici 2020.