Les pourparlers centrafricains ont abouti samedi à un accord entre 14 groupes armés et le gouvernement. C’est le 7ème accord du genre depuis 2012.
Après un blocage à Khartoum (Soudan), le gouvernement et rebelles centrafricains ont signé un accord de paix. Le gouvernement centrafricain se heurtait aux exigences des groupes armées.
Ces derniers demandaient l’amnistie générale de leurs combattants et la mise sur pied d’un gouvernement dirigé par un Premier ministre issu de leur camp. Des conditions que les autorités de Bangui jugeaient irrecevables.
Les discussions entre les groupes rebelles et le gouvernement centrafricain sous l’égide de l’Union Africaine ne sont sont plus au point mort. Les quatorze groupes rebelles qui discutaient avec les autorités de Bangui ont finalement trouvé un terrain d’attente.
L’amnistie générale des combattants, et un gouvernement d’union dirigé par un Premier ministre issu du camp des groupes rebelles posaient problème. Pour les groupes rebelles, ces conditions sont des « fondamentaux et vitaux » en prélude d’un accord de paix.
Le gouvernement centrafricain avait exclu toute possibilité d’amnistie surtout pour des cas graves comme les crimes de guerre et crimes contre l’humanité. D’autant plus que plusieurs miliciens sont épinglés par les rapports de l’ONU et des ONG des droits des l’homme à la suite des exactions commises depuis des années dans le pays.
Mais samedi, une solution a été trouvée. « Nous nous félicitons qu’un consensus ait été trouvé sur les points de blocage qu’étaient l’amnistie et un gouvernement inclusif », a déclaré Aboubakar Sidik, un de rebelles.