Selon une analyse de l’économiste gabonais, Mays Mouissi, à travers un décryptage du Plan de relance de l’économie (PRE), mis en œuvre en 2017 par le gouvernement gabonais, la contribution du secteur agricole au PIB se situe désormais entre 3,8% et 5%. Cela grâce aux investissements d’Olam.
Le PRE n’a certes pas atteint tous les objectifs qui lui étaient assignés, mais certains secteurs ont néanmoins connu une amélioration notoire de leurs indicateurs, relève Mays Mouissi qui note une nette évolution avec l’arrivée du Groupe singapourien Olam pour le compte des filières agricoles.
Pour sa filiale gabonaise, les investissements dans le palmier à huile et l’hévéa de Olam Gabon ont permis de faire progresser la contribution du secteur dans le PIB. Le Groupe compte près de 64 000 hectares et 11 000 hectares respectivement pour le palmier à huile et l’hévéa.
Ce qui permet à l’agriculture de représenter désormais entre 3,8% et 5% du PIB. Et ce n’est pas tout, les investissements du groupe singapourien dans le secteur ont également permis la création de près de 10 000 emplois supplémentaires depuis 2010. Le groupe OLAM est ainsi devenu, le principal employeur privé du pays.
Les volumes de production de l’agriculture vivrière continuent de stagner à l’inverse de l’agriculture industrielle. Le programme, la Gabonaise de réalisation agricole des initiatives des nationaux engagés (Graine), principal programme de l’État pour relancer l’agriculture vivrière est rentré en léthargie, note l’analyste.
Depuis trois ans que ce programme a été lancé, déplore-t-il, ‘’il n’est pas parvenu à réduire la dépendance alimentaire du Gabon vis-à-vis de l’étranger. Aucune statistique sur les volumes de production effectifs n’est disponible. Plusieurs coopératives qui s’étaient engagées dans le programme ont fini par le quitter’’.
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