La police de Lagos a annoncé lundi avoir secouru 19 jeunes filles enceintes âgées de 15 à 28 ans détenues dans une «usine à bébés» destinés à être vendus dans le pays.
La police nigériane a annoncé ce lundi avoir libéré 19 jeunes filles enceintes âgées de 15 à 28 ans, détenues dans une «usine à bébés» destinés à être vendus dans le pays. «Nous avons été informés des activités de certains individus qui gardaient des femmes enceintes et des bébés pour les vendre après accouchement», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police de l’Etat de Lagos, Bala Elkana.
«Après enquête, nous avons pu secourir 19 femmes et quatre bébés», a-t-il ajouté. Certaines victimes pensaient venir à Lagos pour trouver un emploi et se sont retrouvées piégées. D’autres ont agi en leur propre conscience dans le but de gagner de l’argent. Deux suspects ont été arrêtés, et un troisième a réussi à prendre la fuite, indique la police.
Après la fraude et le trafic de drogue, le trafic humain, qui inclue la vente d’enfants, est le troisième crime le plus répandu au Nigeria, selon l’ONU. Cette libération intervient après le raid mené par la police jeudi à Kaduna, dans le nord du Nigeria, et qui a permis de libérer 300 garçons séquestrés dans une école coranique.