Bruno Clément-Bollée : « Il faut revenir à l’accord politique de Ouagadougou »

Général Bruno Clément-Bollée
Partagez!

Bruno Clément-Bollée est un ancien officier général de l’armée française. L’homme a une longue expertise de l’armée ivoirienne. En conséquence, il n’a pas étalé ses quatre vérités pour expliquer les tenants et aboutissants de cette crise qui secoue l’armée ivoirienne.

Bruno Clément-Bollée est d’avis que ce sont des soldats un peu particuliers. « Ce sont des soldats qui sont au sein de l’armée ivoirienne aujourd’hui et qui n’ont pas eu de formation initiale ». Et pour cause, « pour la plupart d’entre eux, ils ont traîné pendant des années au sein des FAFN » dit-il.

Il rappelle que les Forces armées des forces nouvelles (FAFN), c’était des rebelles qui ont été intégrés, mais sans aucune formation, qui n’étaient pas payés, qui se payaient un peu sur les populations qu’ils étaient censés protéger, et qui n’ont vécu finalement que de racket pendant toutes ces années.

« Donc vous imaginez que, sans formation initiale, l’éthique et le comportement qu’on peut attendre de ces soldats seraient très fortement à reprendre » fait-il comprendre.

Pour Bruno Clément-Bollée, il faut revenir à l’accord politique de Ouagadougou qui avait stipulé qu’un quota de 8 400 places était offert au FAFN pour reconstruire l’armée.

Comments

commentaires

Actualité africaine

About the Author

Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

Laisser un commentaire