CPI : Pas d’enquête sur la crise post-électorale au Gabon

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Où sont passés les promoteurs des 500 morts et des bombes au DG de l’opposant Jean-Ping ? Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé vendredi qu’elle n’ouvrira pas d’enquête sur les violences post-électorales en 2016 au Gabon.

Dans un communiqué rendu public vendredi, Mme Fatou Bensouda a souligné qu’à l’issue d’un examen approfondi (…), elle a estimé, qu’à ce stade, les conditions juridiques justifiant l’ouverture d’une enquête dans la situation en République gabonaise (le « Gabon ») n’étaient pas remplies.

En septembre 2016, le gouvernement de la République gabonaise avait demandé au Procureur de la CPI « de bien vouloir ouvrir sans délai une enquête », faisant part de « faits relevant de l’incitation à commettre le crime de génocide » et de « crimes contre l’humanité ». Fatou Bensouda avait annoncé l’ouverture d’un examen préliminaire quelques jours plus tard.

Mais après un examen minutieux des informations disponibles », le Procureur de la CPI a conclu qu’il n’y a pas de base raisonnable  pour croire que les actes présumés commis au Gabon à l’époque constituent des crimes contre l’humanité ou d’incitation au génocide.

Fatou Bensouda estime que les crimes  ne relèvent pas de la catégorie des crimes sur lesquels la CPI est chargée de mener des enquêtes et des poursuites. De ce fait, elle précise clôturer l’examen préliminaire. Cependant, ces conclusions « ne sauraient en aucun cas masquer la gravité des actes de violence et des violations des droits de l’homme qui semblent avoir été commis au Gabon lors de la crise postélectorale », a-t-elle ajouté.

 

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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