Gabon : Jean Rémy Yama, un monsieur aux « goûts dispendieux »

Jean Remy Yama est contre les mesuresJean Remy Yama est contre les mesures
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Ça sent du roussi ! Jean Rémy Yama, le président du syndicat Dynamique unitaire qui regroupe pour l’essentiel des enseignants, semble être rattrapé par ses goûts et sa propension à la prodigalité.

Lui qui jure croix de bois croix de fer être venu dans l’univers syndical pour défendre bec et ongles les intérêts de la corporation étale finalement au grand jour sa véritable face cachée.

Il ne vaut rien d’autre qu’un homme qui sait bien se délecter et savourer le confort moelleux attaché aux délices de Capoue qu’il tire de ses pérégrinations. Il n’en rate pas une seule occasion !

« Chassez le naturel, il revient au galop » ! Après avoir récemment été au centre d’une vive polémique sur son salaire estimé à environ 2 millions de Francs CFA, voici le leader syndical ‘épris de bonnes mœurs politiques’ pris la main dans le sac et épinglé pour le coût plus qu’onéreux de son déplacement de plaisance ou de travail, la barrière est trop poreuse, à Paris.

Le montant de ce déplacement familial, privé ou professionnel, un vrai cocktail de genres, atteindrait les 18 500 000 FCFA.

Une somme bien évidemment qui ne pouvait laisser indifférents ses autres camarades,  avec qui le superman leader syndicaliste a des atomes crochus, qui le jugent à juste titre dispendieux et hors de tout entendement.

Dans les rangs de ses compères avec lesquels il partage la passion de la fronde sociale, les roucoulements s’élèvent pour dénoncer.

« C’est une goutte d’eau de trop qui ne pourrait que faire déborder le vase ; avec ceci de particulier que cette fois-ci, la goutte est malheureusement trop grosse ».

Cette propension à vouloir dilapider les fonds de toute une organisation, à en croire les murmures qui remontent de cette chapelle de la contestation, laisse subodorer une tempête dans les prochains jours.

Pièces comptables à l’appui, les camarades épluchent dans les détails les coûts du séjour français de leur gourou national : « ça va de billets d’avion, l’hôtel, les déplacements, les restaurants, les costumes, liste non exhaustive ; l’on se retrouve du coup pour près de 18 500 000 FCFA. C’est quand même la peau de fesses, rien que pour quelques jours », fulmine-t-il de colère notre source.

D’après la même source, c’est pour une interview à livrer à TV5 Monde le mercredi 25 juillet que Jean Rémy Yama s’est envolé pour la capitale française à quoi il faut ajouter quelques rendez-vous professionnels.

A l’étonnement de tous, l’on apprend la présence à ses côtés des membres de sa famille qui seraient également en villégiature à Paris. « Cela ne fait-il pas un mélange du genre ? », s’interroge un de ses proches.

« En plein mois de juillet traditionnellement consacré aux vacances, il y a quand même matière à se poser des questions. Ces personnes de la famille auraient-elles payé de leur poche leur séjour parisien ? S’insurge-t-il soupçonneux.

Rappelons que Jean Rémy Yama n’en est pas à ses premières frasques. Pas plus tard qu’en juin dernier, il avait déjà été l’objet des virulentes critiques de la part des pairs syndicalistes suite à la divulgation de son salaire colossal d’un montant de 1 989 000 FCFA.

Un traitement de loin bien supérieur au niveau de rémunérations perçues par la majorité de fonctionnaires, membres de cette organisation syndicale.

On vous dit souvent que : « Habitude du berceau continue jusqu’au tombeau ».

Que peut-on dans ces conditions espérer d’un  présumé sulf… dont les hauts faits ne font que croître en nombre à la fréquence de l’éclair ? N’oubliez surtout pas qu’à bon mentir qui vient de Panama ! Bon à savoir !

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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