Responsabilités de chacun et efforts de tous pour lutter contre le VIH/Sida et les IST et Solidarité mondiale et responsabilité partagée sont les thèmes nationaux et internationaux de la trente troisième édition de la journée mondiale contre le Sida
Au centre de traitement ambulatoire de l’hôpital de Nkembo dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville, Dr Gisèle Ogoulinguéndé, épouse Mibindzou, cheffe de service du centre de traitement ambulatoire (CTA) a indiqué qu’il faut agir ensemble pour une meilleure adhésion de dépistage et de traitement en vue d’aboutir à une charge virale indétectable.
Le choix porté sur les malvoyants avait pour but de les sensibiliser dans la lutte contre le VIH/Sida. Car ensemble, selon elle, on pourra gagner la non propagation du Sida »,
Plusieurs activités ont été programmés, tels que : le dépistage gratuit des volontaires, la sensibilisation des populations sur le VIH/Sida et les IST avec questions-réponses, la remise des masques du Covid19 les artistes et le repas communautaire.
Avec 50.000 séropositifs du VIH/Sida, le Gabon compte près de 2.000 personnes nouvellement infectés chaque année. Ce qui donne 45.000 personnes connaissant leur statut sérologique et 26.000 malades qui sont sous traitement antirétroviral, soit 58%.
La stigmatisation et la discrimination qui constituent aujourd’hui une gangrène à combattre avec les inégalités généralisées, demeurent autant d’obstacles à surmonter, pour mettre fin à l’épidémie du Sida.
Le VIH/Sida ne fait pas le choix, Cette pandémie concerne toutes les couches de la société. D’où la raison de toucher tout le monde pour que la charge virale soit toujours indétectable lorsque si les malades suivent régulièrement leur traitement.
Dr Gisèle Ogoulinguéndé propose que le lieu de travail et d’environnement deviennent celui de sensibilisation en fournissant des efforts inlassables, pour diminuer, de plus en plus, le taux de contamination VIH/Sida dans notre pays.
Il y a lieu de souligner que les femmes et les filles qui demeurent en Afrique subsaharienne, continuent, selon les études réalisées par l’ONUSIDA, de former la majeure partie de la population concernée.
Elles représentent en 2019, 59% de nouvelles infections dans la région ; soit 4.500 adolescentes et jeunes femmes dont l’âge varie entre 15 et 24 ans, contractent le VIH/SIDA chaque semaine. Les jeunes femmes africaines qui étaient infectées en 2019, constituaient près de 24%, alors qu’elles ne forment que 10% de la population en Afrique subsaharienne.
Le déploiement de la thérapie antirétrovirale a sauvé des Millions de vies au point d’éviter des Millions de nouvelles infections. Et pourtant 690.000 personnes sont mortes en 2019, de maladies opportunistes liées au Sida et les 12, 6 Millions sur un total de 38 Millions vivant avec le VIH/SISA, n’avaient pas accès au traitement vital.
En vue d’atteindre le triple objectif 90-90-90, elle estime qu’une une campagne de proximité doit être organisée tout le mois de décembre prochain dans le cadre de la solidarité ; en 2019, le taux de prévalence était le plus élevé au monde avec 27% » ;
Pour le dépistage gratuit contre le Sida, le centre de traitement ambulatoire (CTA) a enregistré pour cette journée près de 250 personnes volontaires, venues d’horizon divers.
Basile Nzoghe Ndong
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