L’édition 2017 des perspectives économiques régionales du Fonds monétaire international (FMI), publiées sous le titre : « Afrique subsaharienne, ajustement budgétaire et diversification économique », a été rendue publique le mardi 19 décembre 2017, à Abidjan.
Une chose importante à retenir de cette rencontre : il s’agit de la percée de la Côte d’Ivoire. Le président Ouattara peut jubiler. Puisque son pays est classé, avec le Nigeria, le Sénégal, le Ghana, le Kenya, l’Angola, et d’autres pays parmi les pays pré-émergents de l’Afrique subsaharienne.
Pour le représentant résident du FMI, José Gijon, « la croissance devrait passer de 1,4% en 2016 à 2,6% en 2017. Elle devrait continuer de se redresser pour atteindre 3,4% en 2018 mais la dynamique est faible car en 2019, le taux de croissance projeté est nettement en dessous des tendances passées ». C’est du moins ce qu’il a dit dans le rapport soumis à la presse.
Beaucoup de pays connaissent une aggravation des vulnérabilités, notamment en ce qui concerne la dette publique qui dépassait 50% du PIB dans 22 pays à fin 2016. « Le service de la dette commence à peser lourdement, surtout pour les pays producteurs de pétrole, et il devrait absorber plus de 60% des recettes publiques en Angola, au Gabon et au Nigeria, lit-on à travers le rapport.
Bien entendu, il reste beaucoup d’effort à faire, avertit le représentant résident du FMI, José Gijon, qui a fait la présentation du rapport. Donc, Ouattara et ses hommes doivent encore beaucoup travailler pour relever les défis qui restent.
Selon le représentant du FMI, le ralentissement de l’activité économique qui a touché la majeure partie de l’Afrique subsaharienne diminue, mais la situation de la région reste fondamentalement difficile. Mais, tient-il à préciser, la Côte d’Ivoire n’échappe pas, avec la forte baisse (40% au moins) des cours du cacao et les problèmes sociaux qu’elle a connus entre 2016 et 2017.