Le Front national (FN), un parti que dirige Marine Le Pen, n’attire pas trop les Africains. En tout cas, sa candidate a exposé son programme sur les antennes de Radio France Internationale (RFI). Marine Le Pen n’accepte pas les africains en situation irrégulière. Un comportement qui suscite bien entendu une colère des populations que nous avons rencontrées.
« Sans l’opération Serval, il n’y aurait plus de Mali aujourd’hui. L’aide militaire de la France, c’est donnant donnant. Les Maliens ne peuvent pas avoir le beurre et l’argent du beurre » explique Louis Aliot sur RFI.
Il est le vice-président du Front National (FN). C’est un message trop dur qu’il a adressé aux africains. « Nous ne voulons pas de Marine Le Pen. C’est une dame méchante » s’est confié un sénégalais résidant en France. Venu au Sénégal pour quelques jours, il a fait comprendre qu’il mènera une campagne de communication pour combattre Marine Le Pen.
« S’il vous plaît, comprenez-moi. Le refus de l’immigration massive n’est pas le rejet et la haine de l’autre. C’est au contraire une gestion rigoureuse, partagée et équilibrée des flux migratoires entre nos deux continents ». C’est une phrase que la candidate française avait prononcée le 21 mars dernier, lors de sa rencontre avec le président tchadien Idriss Deby. Elle avait dit à ce dernier tout le mal qu’elle pensait de la Françafrique.
Aujourd’hui, elle change son discours pour dire que l’Afrique doit avoir sa propre monnaie. « Pour ceux qui ont le franc CFA, c’est un inconvénient économique » dit-elle.
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