Un militaire de l’armée congolaise a tué mardi dernier un militant de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Se trouvant à l’hôpital Saint-Joseph de Limeté, le combattant du parti de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, serait tué, selon plusieurs sources, par balle réelle tout simplement parce qu’il portait un t-shirt à l’effigie de son président.
Ce qui a entraîné des heurts entre les partisans de l’UDPS et les forces de police, a-t-on appris de l’opposition et de la police.
Mais pour le chef de la police de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, il s’agissait d’une balle perdue d’un militaire qui avait tiré sur un motard.
Profitant de la proximité de la zone, les combattants ont habillé ce motard d’une trentaine d’années avec des habits portant l’effigie de l’UDPS et de M. Tshisekedi pour politiser l’incident, a indiqué le colonel Ézéchiel Mwanamputu, porte-parole de la police.
D’après lui, les militants de l’UDPS ont récupéré le corps du motard tué avant de l’exposer à leur siège. Ils ont non seulement jeté des pierres sur des passants, mais aussi brûler des pneus et un bus. Avant d’ajouter : les militants de l’UDPS ont résisté lorsque la police est intervenue pour rétablir l’ordre, mais le calme a été imposé dès 18h00 locale.
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