Sanctions contre Shadary: Kinshasa dénonce l’ingérence de l’UE

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LLe gouvernement congolais a qualifié de « décision injuste » le renouvellement des sanctions contre 14 personnalités politiques y compris Ramazani Shadary.

Lundi dernier, l’Union européenne a prolongé les sanctions contre le candidat de la majorité présidentielle Emmanuel Ramazani Shadary en compagnie de treize autres personnalités congolaises jusqu’au 12 décembre 2019.

Il s’agit des sanctions individuelles allant du gel des avoirs à  l’interdiction de séjour sur le sol européen. Emmanuel Shadary, pour sa part, est accusé par l’UE d’ entraves au processus électoral  en cours et des  violations des droits de l’homme pour les faits qui se sont déroulés du temps où il était vice-premier ministre chargé de l’Intérieur.

Le gouvernement congolais a immédiatement réagi en dénonçant une ingérence de l’UE. Pour le pouvoir, les décisions de l’UE sont injustes. Jean-Claude Mokeni, chef de la cellule diplomatique au sein de l’équipe de campagne d’Emmanuel Ramazani Shadary estime que la décision de  l’UE vise simplement le chaos en RDC. Les autorités déplorent le fait que l’UE n’ait pas permis aux personnalités sous sanction de se défendre.

Du côté l’UE, on évoque la jurisprudence qui ne les oblige pas à entendre les personnalités visées par les sanctions avant que celles-ci ne soient prises. Au sein de l’opposition, le renouvellement des sanctions européennes contre Shadary est bien acceuilli. Plusieurs leaders de l’opposition en ont déjà fait une récupération politique pour tenter de discréditer le candidat de la majorité présidentielle.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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