La Raddho épingle l’instrumentalisation de la justice sénégalaise

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La Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho) a donné son avis sur la révocation de Khalifa Sall et la disqualification de Karim Wade. Cette institution a déploré le comportement des autorités sénégalaises.

L’attitude de la Cour suprême qui a refusé à Karim Wade une inscription sur les listes électorales risque de semer le doute sur l’impartialité de l’institution judiciaire. Sadikh Niasse, secrétaire général de  la Raddho a dénoncé le fait que la juridiction a refusé de trancher le contentieux opposant le candidat déclaré du PDS à l’administration, alors que l’une des fonctions de la justice est de résoudre les litiges entre les parties.

Pour la Raddho, si karim Wade jouit encore de ses droits civiques et politiques, l’autorité n’a pas le droit de le radier automatiquement des listes électorales en vertu des articles L 31 et L 32 du code électoral. Pour la suite du processus électoral, la Raddho se dit très préoccupée par le climat qui prévaut dans la classe politique sénégalaise.

« La question électorale a toujours été gérée dans la concertation des acteurs politiques et de la société civile » a dit Sadikh Niasse. Avant d’indiquer que sur le cas Khalifa Sall, la rencontre africaine des droits de l’homme regrette les violations des droits de l’accusé. Elle dénonce le non-respect de son immunité parlementaire relevé par la cour de justice de la Cedeao.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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