La fine fleur de la jeunesse gabonaise s’est donné massivement rendez-vous le samedi 28 avril au Jardin botanique de Libreville. Sur place, près de 1.300 jeunes venus des diverses associations, des ONG, de la société civile et même des formations politiques ont pris part à un séminaire axé sur « Comment valoriser et impacter le développement du Gabon en tant que parti politique, association, ONG ou membre de la société civile ? ».

Cette rencontre initiée par le tandem Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) et G25, avait à cœur de voir se réunir les enfants du Gabon autour d’une assemblée commune pour, a-t-on dit, refixer les bases du développement du pays, chacun selon son champ de compétences.

De l’ensemble des axes qui ont été développés, le principal enjeu consistait à faire comprendre aux jeunes de ne plus compter sur l’Etat-providence et de devenir les principaux artisans de leur progrès.

Aussi, les différents panélistes ont-ils mis un accent particulier sur le renforcement des capacités d’analyse, de gestion et de déploiement des participants dans la mise en place de leurs différentes activités de sorte que celles-ci soient plus efficientes et plus utiles à leurs concitoyens.

Intervenant sur « l’entreprenariat social et solidaire », le fondateur et président d’honneur de G25, Crépin Andrew Gwodock a mis un point d’honneur à soutenir un entreprenariat qui génère des activités économiques viables pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux sur fond d’une gouvernance participative.

Pour sa part, Justin Ndoundangoye, secrétaire général de l’Ajev, s’est étendu sur le « fonctionnement et les mécanismes de financements des associations ».

Dans le thème lié à la « Modernisation et dynamisation des partis politiques » sur lequel il est intervenu, le président de l’Union des jeunes du parti démocratique gabonais (UJPDG), Marius Assoumou Ndong, a soutenu que dans ce processus l’injection des nouvelles forces surtout issues des rangs de la jeunesse reste primordiale.

La voix de Manuela Bondo Bondo, vice-présidente du regroupement associatif « l’Appel des Mille et Une » a retenti pour développer « le rôle et l’impact des femmes dans le milieu associatif ». Pour elle, la femme reste le fer de lance et le liquide qui lubrifie tout mouvement associatif.

Abordant « Comment communiquer en tant qu’association, le chargé de la communication de l’Ajev, Hercule Nze Souala, a éclairé l’opinion sur le rôle central de la communication pour toute organisation. Selon que vous respectez ou pas les bons canaux, votre organisation rayonne ou pas, a-t-il déclaré.

L’un des moments forts de ce séminaire aura sans doute été la communication d’Hervé Omva, coordonnateur d’Initiative développement, recherche et conseil (IDRC) Africa.

« L’impact des ONG dans l’autonomisation des femmes et des jeunes », thème sur lequel il s’est exprimé a suscité beaucoup d’entrain au sein du public et a alimenté les temps forts des échanges lors des débats qui se sont développés.

Pour lui, c’est en se tournant vers le travail de la terre que les jeunes et les femmes vont tirer leur épingle de jeu.

Pour finir, la plate-forme Ajev a fait une promesse annonçant le lancement imminent d’un incubateur dénommé « Ajev solidaire » aux fins de subventionner les projets des jeunes entrepreneurs gabonais, a expliqué Hercule Nze Souala.

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