Prévenir l’extrémisme par le dialogue et la solidarité : le cas du Sénégal en est un exemple. C’est pourquoi plusieurs experts en provenance de divers horizons se sont réunis à Dakar sur le sujet lors d’un colloque inter religieux.
« L’éducation permet d’éviter que les graines de l’extrémisme ne se propagent. Mais, si les pays n’investissent pas dans le secteur éducatif, l’extrémisme trouvera un terrain fécond pour son développent », a dit Paul Hinchson, ambassadeur d’Israél au Sénégal. Le cas du Sénégal ne se pose pas parce que, ce pays est jusqu’ici épargné.
Contrairement aux pays comme le Nigeria, le Mali, le Burkina, le Niger ou la Côte d’Ivoire, ils ont eu à recevoir des attaques terroristes. Une chose est sûre : l’éducation y joue un rôle prépondérant, constate Bakary Samb, directeur de Timbuktu Institute. Selon lui, c’est par l’éducation qu’on doit véritablement arriver à bout des extrémismes.
« L’éducation doit être utilisé comme un instrument utile, en tant qu’arme de construction massive d’une citoyenneté et d’une paix durable », dit-il.
Pour plusieurs, les Etats sont invités à investir dans l’éducation des jeunes. Il urge à trouver des mécanismes. Fondé en 2002 par Mohamed Yusuf à Maiduguri au Nord Nigeria, Boko haram est un mouvement d’obédience Salafiste Djihadiste en quête à la fois d’un califat et d’une application intégrale de la Charia. Apres avoir revendiqué une affiliation aux Talibans Afghans et à Al-Qaïda, le groupe prête allégeance à Daesh en Mars 2015 et devient Etat Islamique pour l’Afrique de l’ouest. Daesh considère la zone d’opérations de l’ex Boko Haram comme une province et la dénomme : ”Wilayat al Sudan-Ghar.
Les dirigeants africains ont du pain sur la planche pour sortir de l’ornière.