Au Togo, les employés qui travaillent dans les entreprises encadrées vivent un véritable calvaire. Parce qu’ils travaillent dans des conditions douloureuses. Ils en ont ras-le bol. C’est pourquoi, la commission nationale des droits de l’homme hausse le ton pour interpeller les autorités.
Dans ce pays d’Afrique de l’ouest, les associations y compris des ONG ont à maintes reprises dénoncées les mauvaises conditions des employés qui sont dans les entreprises encadrées. Elles ont pendant longtemps, interpellé les autorités de Lomé. Mais, les autorités ont gardé le silence ignorant la préoccupation des employés travaillant dans les entreprises encadrées. Compte tenu de cette misère, la commission nationale des droits de l’homme a publié un rapport, pour saisir qui de droit.
« Le rythme de travail va du temps partiel à temps plein en fonction des commandes avec une durée de travail variant entre 8 et 12 heures », lit-on dans le rapport.
Ces employées travaillent sans protection sociale, encore moins d’assurance. Pourtant, il y’a toujours des risques d’accident de travail.
Pour Jean Kodjovi Agbanan, « la première grève menée par le Synatrazoft, Syndicat national des travailleurs de la zone franche, sans vous mentir, a suivi les procédures, mais 120 travailleurs ont été licenciés abusivement ». Il a fait savoir que « les gens ne sont même pas déclarés dans certaines entreprises, ils ne bénéficient pas de congés maternité ».
Pour sa part, le pasteur Edoh Komi, Président du mouvement Martin- Luther King, « il y a un manque de personnel au niveau de l’expression du travail », se désole t-il.
Il fait noter aussi le refus de ces sociétés d’appliquer les décisions et les jugements qui ont été prononcés par le tribunal du travail.
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