Tunisie : Un député poursuivi pour harcèlement sexuel et outrage à la pudeur

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Le député Zouheir Makhlouf a été photographié vendredi pantalon baissé en train visiblement de se masturber devant une école.

Le député tunisien Zouheir Makhlouf du parti Qalb Tounès fondé par Nabil Karoui, le perdant du deuxième tour de l’élection présidentielle, a été déféré lundi au parquet de Nabeul, dans le nord-est de la Tunisie. Ce, dans le cadre d’une enquête ouverte contre lui pour «harcèlement sexuel et outrage à la pudeur».

L’homme d’une cinquantaine d’années avait été photographié pantalon baissé assis à l’avant d’une voiture devant un établissement scolaire. L’auteure de ces clichés, une victime présumée de harcèlement sexuel, a déclaré que l’homme politique était en train de se masturber.

Ce qu’a démenti le député, affirmant être diabétique et avoir dû uriner d’urgence dans une bouteille. Ces photos compromettants sont vite devenues virales sur les réseaux sociaux, déclenchant une vague de protestation sur la Toile sous le hashtag #EnaZeda, le #Metoo tunisien.

Le harcèlement sexuel et l’outrage public à la pudeur sont passibles de deux ans de prison et de 1.600 euros d’amende en Tunisie. En 2017, le pays a adopté une loi contre les violences faites aux femmes qui alourdit les condamnations pénales.

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