Un organisme tchadien plaide pour une meilleure réinsertion des repentis de Boko Haram

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Au Tchad, Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme plaide auprès de l’Etat tchadien  et ses partenaires pour une amélioration de la réinsertion des repentis de Boko Haram.

Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme, demande à l’État et ses partenaires à s’investir plus dans la prise en charge des repentis de Boko Haram concernant leur réinsertion.

« Les 4 142 membres de Boko Haram qui ont quitté le mouvement ne sont pas suffisamment pris en charge et sont toujours considérés comme une menace pour la société » prévient l’organisme.

Selon les résultats des travaux menés par le Centre, Il est ressorti des enquêtes menées par le centre, que très peu d’anciens membres de Boko Haram étaient engagés pour des raisons idéologiques. Et que 33%, des repentis souffrent de maladies et seulement 3% sont allés à l’école.

Selon le responsable de l’organisme, Adoum Yakhoub, ils prêtent allégeance à Boko Haram par crainte. Mais sur le plan idéologique c’est une minorité, 16%.

Le ministre de la justice du Tchad,  Djimet Arabi a souligné qu’ils sont en pleine phase de révision de la loi sur le terrorisme, et que le statut des repentis sera bien défini très bientôt.

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Abdoulaye TRAORE
Correspondant Africtelegraph au Burkina.

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