La 15e session ordinaire du comité ministériel des négociations de l’Accord de Partenariat Économique (APE) entre l’Afrique et l’Union Européenne s’est tenue à Libreville. Les trvaux étaient présidés par la ministre gabonaise du commerce, des PME, de l’Artisanat et du développement des services, Madeleine Berre.
La session extraordinaire du conseil des ministres et la conférence des chefs d’Etats sur les APE sont prévus le 30 juillet prochain à Malabo (Guinée Equatoriale). En prélude à ces rencontres, le Gabon vient d’abriter les assises de la 15e session du comité ministériel.
Ouvrant lesdits travaux en présence du président de la commission de la CEMAC Pierre Moussa, Madeleine Berre a relevé l’importance de l’ordre du jour. « La date du 4 août se profilant à l’horizon, il importe de pouvoir apporter une réponse coordonnée », a-t-elle dit.
Et d’ajouter : « pour la stabilité de nos outils de politique fiscalo-douanière, exprimés notamment par le Tarif Extérieur Commun (TEC).
De son coté, Pierre Moussa a évoqué quelques difficultés liées à un meilleur renforcement de l’intégration régionale. « Il y a des problèmes dans la mise en œuvre des engagements pris notamment en terme de financement », a-t-il souligné. Il a pris le cas de certains pays tels que la Mauritanie, l’Angola, le Burundi et le Nigéria qui émettent de fortes réserves à signer les accords conclus dans leur configuration respective.
Le rendez- vous de Libreville a également permis d’examiner le projet de texte devant désormais servir de base de données aux négociations du Cameroun portant sur la proposition d’un nouveau texte juridique de l’APE régional.