A Madagascar, plusieurs taxis circulent sans papier ; autrement, ils ne sont pas en règle ; faute de licence ou d’assurance. Mieux, on dénombre des véhicules vétustes, sans phares, sans freins à main. 500 taxis qui n’étaient pas en règle ont reçu des contraventions, plus de 150 ont été mis en fourrière dans la ville d’Antananarivo. La commune s’est engagée à remettre les pendules à l’heure. D’autres taxis B, qui souvent vétustes servent de bus. Un mal qui hante le sommeil des autorités du pays.
« Tout ce qui conduit Tana vers l’informel, il faut se battre. Vous me demandez aujourd’hui combien il y a de taxis ? » a fait comprendre Gabriel Harisson. Il est le premier adjoint au maire.
Il laisse entendre qu’il ne sait pas. « Donc il faut les recenser et il faut voir par la suite comment réorganiser le transport public », rajoute t-il.
Selon lui, des actions sont entamées pour éradiquer ce fléau.
« On va voir ce que les concessionnaires de véhicules peuvent faire pour renouveler le parc parce qu’il nous faut aujourd’hui des grands bus, des trams, etc., mais plus de minibus », dit-il. Et dans quelques mois, il a promis qu’il y aura des navettes qui circuleront entre le centre-ville et le périph pour que les gens laissent leurs voitures au périph».
Pour le premier adjoint au maire, « les policiers vérifient les papiers. Et s’ils sont en règle, ils cherchent autre chose pour avoir de l’argent ». Autant des problèmes qu’il faudra résoudre.
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