Les adversaires du président zimbabwéen, Robert Mugabe, ruminent leur colère dans la rue. Ils sont descendus dans la rue, samedi, pour manifester leur colère.
Avec amertume, les opposants du président Robert Mugabe exigent haut et fort une nouvelle fois des réformes. Par conséquent, ils défient le régime de Mugabe.
Malgré l’interdiction, les opposants de Mugabe ont étalé leur colère dans les rues du Zimbabwé. Au moins dix-huit partis d’opposition, réunis sous la bannière d’une Initiative nationale pour une réforme électorale (Nera), et une flopée de mouvements issus de la société civile ont appelé à défiler dans la plupart des villes du pays, dont Harare. Pourtant, la manifestation était interdite.
En dépit de cette interdiction, les adversaires du gouvernement ont maintenu leur appel. Parce qu’ils se sont regroupés dans la rue pour défier le président Mugabe.
« La Constitution et la Haute Cour garantissent la liberté de manifester pacifiquement », a affirmé Promise Mkwananzi. Il est le porte-parole du mouvement Tajamuka.
Selon lui, « la police ne fait que promouvoir l’illégalité dans le pays en interdisant des manifestations pacifiques.
« Que les partis d’opposition et tous ceux qui font le choix du chaos, du désordre et des manifestations violentes soient prévenus que notre patience a des limites », indique pour sa part, Robert Mugabe.
En tout état de cause, l’opposition campe sur sa position ; car elle réclame notamment des réformes en vue des élections générales de 2018.
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